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23 avril 2019

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Optilab: différentes régions, différentes problématiques

SANTÉ

Optilab

©Photo Depositphotos.com

Les inquiétudes persistent quant à l'implantation d'Optilab malgré un discours rassurant de la ministre de la Santé, Danielle McCann.

Le grand déploiement du projet Optilab mis de l'avant par l'ex-ministre de la Santé, Gaétan Barrette, est dénoncé autant au Bas-Saint-Laurent qu'en Gaspésie mais pour des raisons différentes.

C'est ce qui a transpiré de la conférence de presse tenue par l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) ce 23 avril à Rimouski. Tour à tour, les délégués syndicaux ont présenté leurs doléances mais, force est de constater, que le projet Optilab n'a pas les mêmes effets qu'on soit en Gaspésie ou as Bas-Saint-Laurent.

Dans la péninsule, Optilab n'a jamais réellement pris forme. La seule mesure concrète appliquée fût le transfert de juridiction des employés gaspésiens qui se retrouvent maintenant sous le chapeau administratif du CISSS-Bas-Saint-Laurent. Comme l'explique la représentante de l'APTS pour la Gaspésie, Guylaine Michel, sa région était la dernière de l'Est-du-Québec à être déployée. « Le projet devait se réaliser à l'intérieur de cinq ans. Ici en Gaspésie, ils devaient régler bien des difficultés avant qu'on commence à promener les échantillons sur les routes.

Guylaine Michel

©Photo Dominique Fortier - L'Avantage Gaspésien

Guylaine Michel, représentante nationale pour l'APTS en Gaspésie.

AB-McCann depart Desjardins

©Photo Yannick Boursier

La ministre de la Santé, Danielle McCann

Jusqu'à maintenant, le CISSS-Bas-Saint-Laurent s'est concentré sur le transfert d'échantillons provenant d'Amqui jusqu'au Témiscouata. « C'est un nombre minime d'échantillons gaspésiens qui ont été analysés à Rimouski », poursuit Guylaine Michel, pour qui, cette sortie publique était davantage dans un but préventif.

L'APTS souhaite ainsi avoir plus de précisions sur la vision de la ministre de la Santé Danielle McCann pour le déploiement d'Optilab en Gaspésie. « Ce qu'on sait pour l'instant est que l'objectif mentionné est de 15 %. Nous ne sommes pas contre la volonté d'augmenter l'efficacité des laboratoires mais pas dans n'importe quelles conditions », poursuit Guylaine Michel qui croit toujours que le déplacement des échantillons de la Gaspésie vers le Bas-Saint-Laurent n'aura pas d'impacts positifs sur l'efficience des analyses ni sur la rapidité de celles-ci.

Le facteur humain

Au Bas-Saint-Laurent où Optilab a déjà pris son envol, la problématique réside principalement en matière de main-d'œuvre alors que des postes ont déjà été abolis par attrition selon la représentante de l'APTS pour le Bas-Saint-Laurent, Mélanie Bernier. « À Rimouski, on accueille davantage d'échantillons alors que nous ne sommes pas prêts. Il y a déjà eu trois ou quatre postes abolis, les locaux n'ont pas été réaménagés et nos spécialistes ne sont pas mis au courant des changements jusqu'à la toute dernière minute. »

En conséquence, des techniciens se retrouvent en surcharge de travail et doivent effectuer beaucoup de temps supplémentaire. L'approche de la saison estivale n'a rien pour rassurer les syndiqués qui appréhendent une hausse d'échantillons à analyser.

En Gaspésie, l'éventualité de voir des postes être abolis au profit d'un centralisation rimouskoise n'a rien pour séduire les jeunes techniciens qui cherchent un emploi permanent.

C'est dans cette optique que les représentants de l'APTS demandent à la ministre Danielle McCann de se pencher davantage sur le dossier Optilab dans l'Est-du-Québec et y apporter sa vision rapidement avant que le déploiement se complète. « C'est la première fois qu'on entend la ministre se prononcer sur le sujet. Ça nous prouve que nos craintes étaient réelles. Maintenant, il faut que ces paroles se traduisent par des gestes concrets sur le terrain, et ce, en incluant nos membre dans la discussion », concluent Guylaine Michel et Mélanie Bernier.

Amélie Nadeau, Jacinthe Lagacé, technologiste médicale à Rivière-du-Loup, Mélanie Bernier, Jean-François Travers, Guylaine Michel, représentante natinale de l’APTS Gaspésie, Dany Leblanc, technologiste à Maria et Harold LeBel

©Adeline Mantyk - L'Avantage Gaspésien

Amélie Nadeau, Jacynthe Lagacé, technologiste médicale à Rivière-du-Loup, Mélanie Bernier, Jean-François Travers, Guylaine Michel, représentante natinale de l’APTS Gaspésie, Dany Leblanc, technologiste à Maria et Harold LeBel

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