18 avril 2019

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©Stéphane Quintin - L'Avantage Gaspésien

L’idée n’en est qu’à ses balbutiements mais le manque de main-d’oeuvre dans le domaine de l’administration et la vétusté des deux centres actuels de Matane vont pousser le Conseil d’administration à se pencher durant l’année 2019 sur l’éventualité de construire un nouveau bâtiment à Matane, pour réunir tous les services de la Caisse. « C’est juste une réflexion en cours. Pour le moment il n’y a rien de décidé. Le document d’une pré-étude sur le sujet lancée il y a trois à quatre mois sera déposé au CA d’ici à l’été. Ce dernier a la responsabilité de lancer cette démarche, pour aller chercher davantage de productivité et d’efficacité pour contrer la pénurie de main-d’oeuvre actuelle », a résumé le directeur général de la Caisse, Denis Girard.

Selon lui, la vétusté actuelle des deux points de service à Matane, insuffisamment grands pour accueillir tous les employés, implique que des investissements devraient être réalisés pour leur remise à niveau. Pour aller chercher « une meilleure synergie, plus d’efficacité et des gains de productivité », M. Girard a souligné que cette réflexion autour d’une nouvelle construction, pour offrir de meilleurs services aux membres, devrait entraîner, le cas échéant, une discussion avec la Fédération pour voir s’ils recommandent d’aller de l’avant avec un tel projet, dans le cadre d’un consensus avec la Caisse Desjardins de la Matanie. « En réunissant tous les employés sous un même toit, c’est sûr qu’on va chercher une synergie. On ne peut plus réaliser aucun agrandissement dans les bâtiments actuels. Si on veut passer à une nouvelle étape, il faut réfléchir à de nouvelles solutions », a-t-il poursuivi.

À l’issue d’une réflexion qui se tiendra durant l’année 2019, le projet, qui devrait cheminer, pourrait être présenté de manière plus concrète lors de la prochaine assemblée générale de la Caisse de la Matanie, lors de laquelle les membres auront le dernier mot sur cette question. Afin d’illustrer les réalités du manque de main-d’oeuvre, le directeur général de la Caisse de la Matanie a précisé qu’environ 30 à 40% des employés seraient éligibles à la retraite au cours des trois prochaines années, ce qui va obliger à réfléchir à un moyen de servir au mieux les clients dans un tel contexte. « Nous devons réfléchir à des solutions pour travailler autrement, pour servir aussi bien les membres mais avec moins de personnes », a conclu le directeur général. Selon le rôle d'évaluation foncière de la Ville, le bâtiment rue du Bon-Pasteur daterait de 1969 et celui de la rue Thibault, dans le secteur de Saint-Rédempteur, de 1968.