Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Actualités

Retour

02 avril 2019

Matane veut lancer un projet pilote d’autorisation de poules pondeuses en ville

Élevage de poules en ville

Poules

©Stéphane Quintin - L'Avantage Gaspésien

Une vingtaine de résidences pourraient faire partie de ce projet pilote d’élevage de poules lancé par la Ville de Matane cette année.

Lors de la dernière séance publique du conseil municipal de Matane, les élus ont signifié leur intérêt de lancer un projet pilote visant à autoriser la garde de poules à l’intérieur des limites du périmètre d’urbanisation. Une vingtaine de résidences devraient pouvoir participer à ce projet dès cette année, avant qu’il soit étendu ou non au reste de la population.

Si la présence de poules est traditionnellement associée à la vie à la campagne, la prise de conscience récente des enjeux entourant l’achat local et les produits biologiques a poussé certaines grandes agglomérations québécoises, comme les villes de Québec, Sherbrooke et Gatineau, à autoriser la garde de poules pondeuses en zone résidentielle. Rebondissant sur cette tendance, le conseil municipal de Matane a voulu lancer cette année un projet pilote d’autorisation des poules en milieu urbain. Bien que les détails de cette mesure devraient survenir au cours des prochains mois, les élus étaient déjà en mesure, lundi dernier, d’affirmer que cette autorisation devrait concerner une vingtaine de résidences dans le cadre de cet essai, avec un nombre maximal autorisé de deux poules pour un terrain de 300 à 500 m2 et de trois poules pour un terrain plus grand.

« On voit ce qui se passe chez nos voisins et on a eu quelques citoyens qui sont venus signifier leur intérêt pour une telle mesure alors on a voulu proposer ce projet pilote dès cette année. C’est une nouvelle tendance au Québec de viser l’autosuffisance alimentaire par ce genre de microproduction », a mentionné le maire de Matane, Jérôme Landry. À noter que les coqs seront interdits pour éviter les nuisances sonores et qu’un permis de 25 $ devra être demandé à la Ville. La vingtaine de résidences participantes au projet pilote sera déterminée sur la base du volontariat. Rappelons que certaines races de poules, comme la Rhode-Island, sont capables de pondre entre 250 et 300 œufs par an, avec une baisse de production durant l’hiver. La vie urbaine ayant coupé une partie de la population des réalités agricoles, précisons aussi que les poules n’ont pas besoin de coq pour pondre des œufs. Sans mâle, ces derniers ne seront simplement pas fécondés.  

Quelle réglementation ?

Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, conscient que l’aménagement de poulaillers en milieu urbain est de plus en plus populaire, rappelle néanmoins qu’en plus du règlement municipal établissant des consignes sur la grandeur du terrain nécessaire, les spécifications concernant le poulailler ou encore la disposition des déjections animales, à l’échelle provinciale, la Loi sur le bien-être et la sécurité de l’animal s’appliquait aussi aux propriétaires de poules domestiques, tout comme le Règlement sur les conditions de salubrité des lieux de garde d’oiseaux captifs, obligeant les personnes qui en assurent la garde à garantir un bon traitement à leur animal. L’élevage de poules nécessite en effet un aménagement salubre permettant à ces volatiles de trouver de l’ombre lorsqu’il fait chaud, d’avoir une source de chaleur par temps froid et d’être élevés dans un espace clôturé. Les animaux devront recevoir de l’eau et de la nourriture en quantité suffisante. Comme pour tout animal domestique, l’acquisition de poules pondeuses s’accompagne de plusieurs responsabilités. Le projet pilote lancé par Matane aura aussi pour but d’effectuer un suivi des plaintes susceptibles d’être engendrées par cette activité.  

Plus de détails sur l’élevage de poules en ville en se rendant sur le lien du MAPAQ.

Commentaires

6 avril 2019

Roger Gagnon

À 20$ la douzaine d’œufs, si les poules passent l'année, on n'a rien compris;

11 avril 2019

Roger Gagnon

À + 20$ la douzaine d’œufs; Bâtiments, nourriture, entretien; Plus anti écologique que ça, c'est dur dur trouver;

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média