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08 mars 2019

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Banque de journées de tempête épuisées dans les écoles de la Haute-Gaspésie

Tempête neige déneigeuse rues Matane

©Stéphane Quintin - L'Avantage Gaspésien

Les tempêtes ont causé bien des maux de tête aux établissements scolaires cet hiver.

Ayant épuisé toutes les journées de tempête en banque, la Commission scolaire des Chic-Chocs doit demander une dérogation au ministère de l'Éducation afin de ne pas avoir à reprendre les jours d'école sacrifiés aux mains de Dame Nature.

Au début de l'année scolaire, six journées flottantes sont disponibles pour les directions d'école afin de suspendre les cours, notamment lorsque l'hiver se déchaîne. Or, en raison des tempêtes qui se sont succédées au cours derniers mois, 15 des 24 établissements scolaires de la Commission scolaire des Chic-Chocs ont épuisé leur banque de journées flottantes et se tournent maintenant vers le ministère de l'Éducation afin d'obtenir une dérogation puisque la loi exige 180 jour de classe par année.

En Haute-Gaspésie, toutes les écoles, incluant le Centre de formation professionnelle, ont dépassé leur « budget de journées flottantes » alors que plusieurs d'entre elles en ont déjà utilisé huit.

La responsable des communications, Marie-Noëlle Dion, explique que le processus de demande de dérogation est nouveau pour la Commission scolaire des Chic-Chocs, n'ayant pas eu à l'utiliser au cours des dernières années. « D’autres organisations ont mentionné dans les médias avoir vécu ce type de situation auparavant et que le ministre avait été ouvert. Nous sommes en attente d’une réponse. »

On a demandé à la Commission scolaire pourquoi des journées pédagogiques ne sont pas prévues au printemps afin d'éviter de faire une demande de dérogation en cas d'épuisement de journées de tempêtes. À cette question, on répond que la construction du calendrier scolaire résulte d'un processus de concertation qui implique les parties syndicales, le comité de parents, les directions d’écoles et de centre et le conseil des commissaires. « Il est habituel de placer des pédagogiques en hiver. Cette année, elles ont eu lieu avant le dépassement des journées flottantes », précise Marie-Noëlle Dion.

Du côté des élèves, les quelques jeunes interrogés sont unanimes à l'effet qu'ils ne tiennent pas à rattraper les journées de classe les 25 et 26 juin. Certains évoquent des vacances déjà prévues en famille alors que d'autres soulignent que l'année scolaire sera terminée à ce moment. « Les examens seront passés et il n'y aura plus de matière à enseigner. C'est inutile d'aller à l'école à ces dates-là », conclut Florent, un étudiant de l'école L'Escabelle.

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