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05 mars 2019

Matane refuse d’acquérir le terrain de l’immeuble incendié sur Saint-Jérôme en raison du coût

Terrain immeuble incendié avenue Saint-Jérôme Matane

©Stéphane Quintin - L'Avantage Gaspésien

Le terrain du 298 de l'avenue Saint-Jérôme de Matane, laissé vacant à la suite de la démolition de l'immeuble incendié qui s'y trouvait, sera vendu par son propriétaire.

Alors que la Ville de Matane avait signalé son intérêt pour l’acquisition du terrain situé au 298 de l’avenue Saint-Jérôme, laissé vacant à la suite de la démolition de l’immeuble incendié le 21 octobre, le maire, Jérôme Landry, a expliqué qu’à la suite d’une offre jugée trop élevée, la démarche était au point mort.

Le propriétaire du terrain, Éric Simoneau, a estimé qu’en raison de nouvelles réglementations, notamment au sujet du respect des bandes riveraines, le long de la rivière Matane, les contraintes étaient trop fortes pour pouvoir y envisager une nouvelle construction et il a décidé de s’en départir. « C’est beaucoup trop petit. Je ne peux rien faire là-bas », a-t-il regretté, en estimant que l’idée d’un prolongement de la promenade des Capitaines serait pertinente en un tel lieu. Une nouvelle construction éventuelle serait en effet limitée à environ 1 040 pieds carrés (96 m2), sur un terrain totalisant, selon le rôle d’évaluation foncière, 4 865 pieds carrés (452 m2). Toujours selon ce rôle, la valeur du terrain serait de 19 000 $, un montant que le propriétaire souhaiterait faire réévaluer en raison du mur de ciment construit le long de la rivière. « C’est un mur qui m’appartient et qui a coûté à lui seul près de 100 000 $ », explique-t-il.  

À l’issue de la destruction, début décembre, de cet immeuble incendié le 21 octobre, plusieurs citoyens, sur les réseaux sociaux, avaient partagé leur souhait d’y voir un parc s’y développer, donnant sur la rivière. « On espérait y faire des choses mais la Ville n’est pas propriétaire du terrain alors nous n’avons pas travaillé sur ce projet », a reconnu le maire de Matane, qui a jugé l’offre reçue par la Ville trop élevée pour être acceptée. À cet effet, M. Simoneau mentionne avoir donné la priorité à la Ville pour l’achat du terrain, convoité selon lui par d’autres personnes ayant déjà signalé leur intérêt. Rappelons que le règlement de zonage actuel permettrait des options très diverses quant à l’avenir du terrain : habitation multifamiliale, stationnement, vente au détail, restauration, services communautaires et gouvernementaux, avec un maximum de quatre étages en cas de nouvelle construction.

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