Kaméléart, expositions, kayaks de mer, chansonniers : Matane veut revitaliser le Barachois cet été

En janvier, désireuse de saisir l’occasion d’y développer davantage d’animations estivales, la Ville de Matane a fait le choix d’aller en appel d’offres pour trouver un gestionnaire du Barachois qui puisse promouvoir les lieux et garantir une ouverture du site plus fréquente durant l’été. L’année dernière, par le biais de Kaméléart, le centre d’art avait accueilli une douzaine de spectacles entre le 26 mai et le 21 septembre. « Avec Kaméléart, ce qu’on veut, c’est continuer à leur offrir gratuitement l’espace pour les spectacles. Ce qu’on refuse, c’est que le Barachois soit fermé le reste du temps », a résumé le maire de Matane, Jérôme Landry, en précisant qu’il était inacceptable pour le conseil qu’un site pareil ne propose pas davantage d’activités durant l’été. « Il faut que ce soit accessible à la population et aux touristes à travers un opérateur qui permettrait de mettre en évidence les produits de la région, pourquoi pas une galerie d’art. Il pourrait y avoir aussi de l’animation. Ça changerait totalement la dynamique du secteur. On ne veut pas nuire aux opérations de Kaméléart, mais on veut que ce lieu-là soit beaucoup plus vivant », a-t-il ajouté.

Une fois que le diffuseur de spectacles matanais aura élaboré sa programmation estivale, l’opérateur du site sera chargé par la Ville de préparer par la suite « une belle brochette d’activités », a complété le maire de Matane, en insistant sur sa volonté que le lieu soit beaucoup plus fréquenté en-dehors des événements de Kaméléart. Dans l’attente de voir le projet de nouvelle salle de spectacles aboutir, Jérôme Landry considère que le Barachois reste un lieu idéal pour le ROSEQ (Réseau des organisateurs de spectacles de l’Est-du-Québec), mais souhaite revitaliser cet espace durant l’été. « Je pense qu’il y a une opportunité drôlement intéressante pour aller chercher plus de revenus touristiques au Barachois », a évoqué l’élu, en énumérant différentes idées comme la location de planches et de kayaks de mer, sur le même principe qu’au parc des Îles, la venue de chansonniers ou encore l’organisation d’activités durant la semaine. « Les touristes qui arrivent de la ville, ce qu’ils veulent, c’est pouvoir s’installer sur la plage, y faire des feux, écouter de la musique », a commenté M. Landry.