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17 mai 2018

Rémi Massé annonce la somme de 371 122 $ pour la restauration côtière en Matanie

©Photo TC Media – Stéphane Quintin

Le groupe environnemental Uni-Vert, région de Matane, recevra la somme de 371 122 $ sur quatre ans pour restaurer des habitats littoraux de Baie-des-Sables, Les Méchins et Grosses-Roches, notamment au moyen de 40 000 plants d’élyme des sables. Les investissements sont réalisés grâce au Fonds pour la restauration côtière du gouvernement du Canada.

Le sourire réjoui affiché par les différents membres des organismes environnementaux présents à la conférence de presse qui s’est tenue ce jeudi à Baie-des-Sables en disait long sur l’importance de la nouvelle annoncée par le député fédéral Rémi Massé, au nom du ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Dominic LeBlanc. La somme de 371 122 $ sera octroyée sur quatre ans au groupe environnemental Uni-Vert, région de Matane, pour contribuer à la restauration d’habitats côtiers sur une étendue totale de 7 km, à Baie-des-Sables, Grosses-Roches et Les Méchins.

Sauver les côtes avec 40 000 plants d’élyme des sables

Le projet du groupe environnemental matanais consiste à restaurer des habitats littoraux de la Matanie confrontés à des problématiques d’érosion au moyen de techniques de stabilisation naturelles et écologiques. Selon les explications données par Guy Ahier, coordonnateur au groupe environnemental Uni-Vert, l’objectif est de stabiliser les berges de trois secteurs du littoral de la Matanie grâce à la plantation d’élyme des sables, une plante vivace adaptée aux milieux salés (halophile), affectionnant particulièrement les terrains sablonneux du bord de mer, et dont les racines permettent de retenir les sols tout en résistant à l’effet des vagues et du froid. Des rosiers sauvages seront aussi plantés pour stabiliser les rives et empêcher la plage de grignoter davantage de terrain à l’intérieur des terres.   

©Photo TC Media – Stéphane Quintin

Des élymes des sables avaient été plantées l'été dernier à Saint-Ulric pour lutter contre l'érosion sur les plages.

Protéger les frayères des capelans

Venant pondre ses œufs à la lisière des plages pour se reproduire, entre la mi-avril et début août, le capelan, servant de nourriture à une multitude d’espèces marines et jouant ainsi un rôle déterminant dans l’écosystème, est l’une des espèces menacées par la perte de sédiments liée à l’érosion des plages, susceptible d’engendrer la destruction de leur lieu de reproduction (frayère). La stabilisation des rivages revêt alors une importance écologique capitale, ayant justifié dernièrement une enveloppe de 2,4 M$ du gouvernement fédéral pour permettre aux capelans de « rouler » de nouveau sur des plages de la Matanie. Les travaux du groupe environnemental Uni-Vert débuteront à la fin du mois de mai et devraient s’échelonner pendant trois ans durant la période estivale.

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