11 décembre 2018

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

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©Jean-Philippe Thibault - L'Avantage Gaspésien

Le contrat est d’une durée de 4 ans avec possibilité d'une cinquième année conditionnellement à des investissements dans toutes les usines totalisant 10,5 millions de dollars effectués avant mai 2021.

Le contrat est d’une durée de 4 ans avec possibilité d'une cinquième année conditionnellement à des investissements qui doivent totalisés 10,5 millions de dollars avant mai 2021, dans l'ensemble des usines.

Financièrement, les augmentations de salaire sont rétroactives à 2% pour les années 2017 et 2018 et seront de 2,5% pour 2019 et 2020. Si l’option de la cinquième année est exercée, l’augmentation sera de 3% pour 2021. Les salaires seront également ajustés pour les travailleurs de Grande-Vallée et Pointe-à-la-Croix, qui rejoindront ceux de l’usine de Marsoui, qui a les salaires les plus élevés parmi les usines de sciage.

Les mécaniciens, limeurs, électriciens et électroniciens sans licence auront droit à un ajustement de salaire en hause de 0,90$ / heure et de 1,40$ / h pour les électriciens et électroniciens avec licence. À titre d’exemple, le salaire des mécaniciens du Groupe GDS à Grande-Vallée débutent entre 20,98 $ et 24,51 $, selon les offres d’emploi présentement en vigueur sur les sites d’emplois. Les journaliers peuvent toucher 19,69$ à Matane et Grande-Vallée.

Négociation groupée

À l’usine de Pointe-à-la-Croix, qui avait été fermée en 2007 et redémarrée en 2010 après que les travailleurs aient consenti d'importantes concessions pour sa réouverture, le nouveau contrat prévoit également des ajustements salariaux pour venir s’arrimer aux autres usines de sciage du Groupe GDS. Cette récupération équivaut à près de 40 % d'augmentation pour l'ensemble des travailleurs et même plus pour certains titres d'emploi, selon Unifor.

Le syndicat se réjouit d’ailleurs que pour la première fois, les renouvellements de quatre conventions collectives ont été traités à une même table de négociation, ce qui selon eux aura permis de niveler vers le haut les conditions de travail tout en uniformisant les textes des contrats dans tous les établissements. « Sans cette mise en commun, nous n'aurions pas réussi à obtenir ce résultat […] Le fait de négocier en groupe assure un meilleur rapport de force, car l'employeur doit considérer l'ensemble des usines et ne peut plus les isoler les unes contre les autres », estime Renaud Gagné, directeur québécois du syndicat Unifor.

Ce dernier représente au total 177 membres dans les quatre usines de Grande-Vallée (42), Marsoui (43), Matane (55) et Pointe-à-la-Croix (27). Parmi les autres conditions négociées, notons l’implantation d'un régime d'assurance médicaments payé à 50 % par l'employeur et l’implantation d'un régime de retraite employeur - employé à 1 % par année pour un total de 6 % la troisième année.