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11 décembre 2018

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Groupe Lebel interrompt sa production à son usine de Cap-Chat

ÉCONOMIE

Groupe Lebel

©Photo Dominique Fortier - L'Avantage Gaspésien

Le Groupe Lebel doit suspendre ses activités à son usine de Cap-Chat pour quelques mots en raison de la morosité du marché actuel.

Le 10 décembre dernier, les employés de Cap-Chat du Groupe Lebel ont appris que l'usine fermerait ses portes pour un minimum de trois mois.

La dernière journée de travail est prévue pour le 21 décembre. Par la suite, les opérations seront suspendues jusqu'en mars, possiblement avril. Le directeur au développement des affaires chez Groupe Lebel, Gérald Baril, explique le contexte économique actuel est particulièrement difficile. « Le marché actuel est défavorable. Nous vivons une baisse drastique du coût du bois qui nous force à prendre une telle décision. »

Si l'on ajoute les frais douaniers avec les États-Unis au prix du bois, le secteur forestier se retrouve en pleine crise économique, ce qui inquiète grandement la mairesse de Cap-Chat, Marie Gratton. « C'est inquiétant parce que l'usine de Cap-Chat est la plus vulnérable du Groupe Lebel en raison de sa distance, ce qui signifie des coûts de production et de transport plus élevés », évoque-t-elle.

Devant cette nouvelle crise forestière, la mairesse, Marie Gratton, est d'avis que tout le monde doit participer à trouver des solutions, autant la direction de l'entreprise que les employés pour tenter de mettre fin aux coupures. « De notre côté, nous avons rencontré deux fois les dirigeants de Groupe Lebel afin de voir s'il y a moyen de tabler sur des projets en collaboration avec la ville. Je pense à des fournaises à biomasse ou des serres Toundra, un projet qui pourrait être chauffé avec les rejets thermiques de l'usine de Cap-Chat. »

Rappelons qu'en 2015, Groupe Lebel avait relancé son usine de Cap-Chat en grande pompe en y investissant 1,5 M$ après une fermeture qui perdurait depuis 2011. On misait alors sur le petit bois destiné au marché américain. Ce virage avait permis à l'entreprise d'ouvrir un nouveau quart de travail qui était fonctionnel à l'année. « Jusqu'à maintenant, nous avions réussi à faire travailler nos gens sans interruption », ajoute Gérald Baril.

L'Avantage gaspésien était toujours en attente d'un retour d'appel d'un représentant syndical au moment d'écrire ces lignes.

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