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22 octobre 2018

Pascal Bérubé demande une « attention équitable » du gouvernement envers toutes les régions

Pascal Bérubé Assemblée nationale chef Parti québécois députés péquistes

©Photo Gracieuseté - Assemblée nationale du Québec

Le chef intérimaire du PQ, Pascal Bérubé, entouré des neuf autres députés péquistes de cette législature, dont 70 % sont issus de l’Est-du-Québec.

À l’occasion de la cérémonie officielle d’assermentation des dix députés péquistes élus à l’Assemblée nationale, le 19 octobre dernier, le chef du Parti québécois et député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, a demandé au gouvernement de François Legault d’accorder une « attention équitable » à toutes les circonscriptions du Québec.

« Je demande au nouveau gouvernement d’accorder une attention équitable à l’égard de toutes les circonscriptions, qu’elles soient représentées par un député de la majorité ou qu’elles siègent dans l’opposition ». À l’issue de l’assermentation des dix députés du Parti québécois à l’Assemblée nationale, le vendredi 19 octobre, cette déclaration de Pascal Bérubé illustrait parfaitement le positionnement régional du parti indépendantiste créé il y a 50 ans. À part les députés de Joliette, en Lanaudière, de Marie-Victorin, en Montérégie, et de Jonquière, dans la région du SaguenayLac-Saint-Jean, tous les autres députés sont en effet des élus de la Côte-Nord, du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, d’où une certaine crainte de voir le gouvernement caquiste délaisser l’Est-du-Québec au cours de cette législature. « Souvenons-nous que chacun des députés a terminé premier dans sa circonscription », a rappelé M. Bérubé, le mieux élu des députés péquistes, avec près de 70 % des voix. Le représentant de Matane-Matapédia en a profité pour assurer à ses électeurs qu’avant même ses nouvelles responsabilités de chef intérimaire du PQ, son titre le plus important restait celui de député.  

Une reconstruction « sans précipitation »

À la barre d’un parti politique ayant enregistré sa plus grande défaite électorale depuis 1970 en terme de pourcentage de voix, Pascal Bérubé, à la tête des dix députés péquistes, n’en a pas moins rappelé quelques grands principes attachés au PQ, notamment la volonté d’indépendance du parti. « Le Québec mérite mieux que d’être un simple locataire », a déclaré le nouveau chef intérimaire, en précisant que son parti allait connaître un nouveau cycle politique, incarné, entre autres, par des jeunes députés comme Méganne Perry-Mélançon, première femme élue dans la circonscription de Gaspé, à l’âge de 28 ans. « Chaque jour, nous talonnerons le gouvernement pour garantir aux Québécois que le changement sera positif pour eux, qu’il se traduira par une amélioration des services, que ce soit pour offrir de meilleurs soins aux aînés ou lutter contre la crise climatique », a-t-il poursuivi.

Selon lui, la reconstruction du PQ devra s’effectuer « sans précipitation et de manière ordonnée ». En attendant, les députés péquistes ont rappelé leur singularité en ajoutant, lors de leur prestation protocolaire de loyauté envers le peuple, que « d’ici à ce que le Québec soit indépendant », ils seront, comme le veut la coutume, « fidèles et porteront vraie allégeance à sa majesté la reine Elisabeth II », une formule que Pascal Bérubé s’est empressé de relativiser lors de la conférence de presse qui a suivi l’assermentation des dix députés, en affirmant qu’ils n’étaient pas du tout « émus par la monarchie britannique ».

Pascal Bérubé met l’accent sur l’environnement

S’adressant à la jeunesse, le chef intérimaire du PQ a pris plusieurs minutes pour orienter son discours vers la lutte contre les réchauffements climatiques, dont il fait l’un des nouveaux chevaux de bataille de son parti. « C’est un devoir guidé par l’urgence et le souci de la suite du monde qui doit tous nous faire changer de cap. Dorénavant, toutes les actions du gouvernement doivent être pensées sous l’angle de la transition énergétique et de la lutte contre le réchauffement planétaire. Nous en ferons une obsession. C’est notre devoir envers les générations futures : briser le statu quo du confort et de l’indifférence pour adopter un nouveau rapport à la planète », a lancé le député de Matane-Matapédia en insistant sur l’humanisme du Parti québécois, croyant que « l’être précède l’avoir » et que la richesse devait être mieux répartie, pour une meilleure égalité des chances entre les Québécoises et les Québécois.

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