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13 octobre 2018

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Gisèle Benoit en lice pour un prix du Musée canadien de la nature

Gisele Benoit

©Photo Gracieuseté

Gisèle Benoit a consacré une bonne partie de sa vie à l'observation et la compréhension de la nature libre.

L’artiste-peintre, Gisèle Benoit, se retrouve parmi un groupe sélect de trois finalistes en lice pour recevoir un prix Inspiration Nature du Musée canadien de la nature.

Ardente défenderesse du monde sauvage, ou plutôt du monde libre comme le décrit l’artiste, Gisèle Benoit voit son travail et celui de sa famille être mis à l’avant-plan avec cette nomination. « C’est une première reconnaissance de la part du Musée de la nature qui revêt une importance particulière puisqu’elle vise directement nos actions et nos projets mis de l’avant. C’est une façon d’intéresser les Canadiens à l’histoire naturelle de notre beau pays et qu’ils aient envie de reconstruire les liens sacrés avec le monde sauvage. On souhaite que les gens aient ensuite le goût de participer à sa préservation. »

La démarche de la famille Benoit est très singulière puisqu’ils se rendent dans la nature pendant de longues périodes de temps pour partager l’habitat naturel avec les bêtes qu’ils étudient. « Lorsqu’on veut observer un lynx ou un loup et aller chercher de bonnes images, ça prend beaucoup de temps. Il faut se faire accepter par eux et, à un moment donné, ils se pointent le bout du nez et tolèrent que nous soyons présents. Lorsqu’on ne démontre pas de peur et qu’on les respecte, on peut se faire accepter. Ça nous apporte une compréhension de son comportement. »

Pour Gisèle Benoit, les gens auraient tout intérêt à mieux connaître le milieu naturel qui les entourent. « Ils ont un rôle à jouer dans l’écosystème dont les humains se sont eux-mêmes exclus. J’essaye de résumer tout ça à travers mes écrits, mes peintures et nos documentaires. »

Gisele Benoit

©Photo Gracieuseté

La démarche de Gisèle Benoit lui permet d'observer les animaux dits sauvages avec une proximité surprenante.

C’est donc le 7 novembre à Ottawa que la grande gagnante sera dévoilée. Gisèle Benoit est en lice avec deux autres candidates, soit Max Liboiron, une activiste et vulgarisatrice scientifique originaire de Terre-Neuve ainsi que la chercheure torontoise, Miriam Diamond. La lauréate se méritera une bourse de 5 000 $ qu’elle pourra remettre à la cause de son choix ainsi qu’une reconnaissance nationale à travers des publicités dans les journaux The Globe and Mail et The Walrus.

En attendant, on peut visionner une capsule produite par La Fabrique culturelle de Télé-Québec sur Gisèle Benoit en cliquant ici.

Famille Benoit

©Photo Dominique Fortier - L'Avantage Gaspésien

Gisèle Benoit entourée de sa mère Monique et son père Raynald.

Commentaires

16 octobre 2018

Lise Larose

Bonjour, je souhaite de tout coeur que mme Gisèle Benoît reçoive ce prix. C'est une artiste fantastique qui fait connaître notre belle nature et ses habitants. Elle et sa famille ont toujours donné l'exemple de l'approche avec respect notre faune ! Bonne chance à vous mme Benoît !

16 octobre 2018

Donald Lapointe

Dans tous les scénarios, Gisèle pourra être extrêmement fière de sa carrière et de tout ce qu'elle a apporté à l'art, la science et la nature. Une GRANDE DAME tellement sympathique qu'on pourrait écouter nous parler de la nature des jours et des jours. Bravo pour votre carrière Gisèle et merci pour votre lègue.

18 novembre 2019

Ghislaine Patenaude

Bonjour, j'ai la chance de mettre la main sur une toile de Gisèle Benoît, deux magnifiques ratons laveurs.... Je suis toujours émue lorsque je passe devant tellement ils ont l'air réels... C'est un tableau ancien des Jeunes naturalistes...groupe qui n'existe plus aujourd'hui.

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