Près de 7,5 M$ alloués au projet de complexe aquatique à Matane

©Stéphane Quintin - L'Avantage Gaspésien

La piscine actuelle de Matane célèbre son demi-siècle d’existence et présente un état de désuétude avancé.

Alors que la piscine actuelle de Matane célèbre son demi-siècle d’existence, le projet du futur complexe aquatique, évalué à environ 16 M$, vient de recevoir une aide gouvernementale de 7,5 M$.

Constituant, avec celui de la salle de spectacle, un dossier phare dans le domaine des loisirs à Matane, le projet de complexe aquatique, évalué à environ 16 M$ a connu un tournant vendredi dernier à la suite de l’annonce, par le cabinet du ministre québécois de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Sébastien Proulx, d’une aide financière pouvant atteindre près de 7,5 M$, allouée dans le cadre du Programme de soutien aux installations sportives et récréatives, lié au Fonds pour le développement du sport et de l’activité physique.

En mars dernier, le projet avait fait l’objet d’une demande de subvention auprès du gouvernement du Québec par le député Pascal Bérubé, qui rappelait l’« urgence de procéder au remplacement de la piscine actuelle » et l’importance d’une telle infrastructure pour la communauté de l’ensemble de la Matanie. M. Bérubé criait ainsi victoire vendredi dernier. Il y a plusieurs mois, il avait rappelé à quel point le bâtiment existant avait atteint sa durée de vie utile et montrait un état de désuétude avancé. Selon les données de la Ville de Matane, 11 074 personnes auraient profité des bains publics en 2017, soit près de la moitié de la population de la Matanie. Il s’agissait d’une fréquentation en hausse de 1 118 personnes par rapport à l’année d’avant.

Rappelons que le projet consiste à construire un complexe aquatique sur le terrain adjacent à la piscine existante et qui devrait comprendre un bassin de six corridors, un bassin récréatif, deux tremplins, trois vestiaires, des espaces d’entreposage, des gradins et des locaux de services. « Ces équipements de qualité, modernes et sécuritaires, donneront aux résidents envie de bouger et de se rencontrer pour pratiquer régulièrement des activités récréatives et sportives », s’est réjoui pour sa part le ministre Jean D’Amour, responsable du Bas-Saint-Laurent.