Société
Retour13 août 2018
Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca
Les noms de famille les plus répandus en Haute-Gaspésie
©Photo Depositphotos.com
En nous basant sur une étude publiée en 2006 par l’Institut de la statistique du Québec, nous avons voulu en apprendre davantage sur la répartition des noms de famille dans la région. Nous publions ici le classement des 20 noms les plus courants en Haute-Gaspésie et en Gaspésie. Le vôtre y figure-t-il ?
Ainsi dans la MRC de la Haute-Gaspésie, le patronyme le plus répandu au moment où l'étude a été pondue est Pelletier avec 4,32 %. Non loin derrière se retrouvent les Vallée avec 4,04 % et les Lévesque à 3,17 %.
Ailleurs au Québec
©Photo L'Avantage gaspésien - Marie-Gabrielle Chamberland
Pierre-Luc Pelletier, humoriste et musicien d'origine annemontoise.
Fait intéressant, les Pelletier ne sont pas seulement majoritaires en Haute-Gaspésie puisqu'ils sont aussi les plus populaires dans la MRC de l'Islet alors que 7 % de la population porte ce nom. Le Kamouraska et le Témiscouata compte aussi plusieurs Pelletier alors que le patronyme se retrouve dans le top 5 des deux MRC.
Si l'on jette un coup d'œil aux autres MRC avoisinantes, on s'aperçoit que ce sont les Gauthier et les Ouellet qui dominent en Matanie alors que les Cyr sont les plus populaires autant dans la MRC de Rocher-Percé qu'aux Îles-de-la-Madeleine. Les Lévesque sont les plus populaires autant dans La Mitis que dans la MRC Rimouski-Neigette. Au final, les trois noms de famille les plus populaires dans l'ensemble du Bas-Saint-Laurent sont Lévesque, Ouellet et Pelletier. En Gaspésie, ce sont les Cyr, les Leblanc et les Arsenault qui ont la cote.
À l'échelle provinciale, sans grande surprise, on retrouve les Tremblay en tête de liste. Ces derniers représentent également la plus forte concentration pour une région donnée alors que 8,18 % de la population du Saguenay-Lac-Saint-Jean porte ce nom. Les autres patronymes les plus répandus au Québec sont Gagnon, Roy, Côté, Bouchard, Gauthier, Morin, Lavoie, Fortin et Gagné qui complète le top 10 provincial.
Si l’étude commence à dater, douze ans après sa publication, ses résultats devraient néanmoins donner un aperçu relativement proche de la réalité.
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