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26 novembre 2017

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Un moment de grâce avec Calum Graham

©Photo TC Media - Dominique Fortier

Samedi soir, le public annemontois était invité à faire la connaissance du jeune artiste, Calum Graham, de passage à la Maison de la Culture. Les 75 personnes présentes n'ont pas été déçues.

Un peu comme Obélix, Calum Graham est tombé dans la marmite quand il était jeune. Bourré de talent et possédant un sens de la musique hors du commun, le jeune homme a rapidement conquis la foule avec des compositions tantôt instrumentales, tantôt accompagnées à la voix mais toujours aussi convaincantes.

Âgé d'à peine 24 ans, Calum Graham maîtrise déjà son art comme en témoigne les compositions « Phoenix Rising » ou encore « The Nomad ».

Entrecoupé de certaines pièces plus rythmées, Calum replonge à chaque fois le public dans un état de grâce avec un style planant, réconfortant et parfois mélancolique. Une soirée avec le jeune artiste est un moment intime et privilégié où la musique prend toute la place. On se sent littéralement enveloppé par son coup de guitare et les sonorités qui donnent le goût de s'endormir à l'orée d'un bois près d'un feu ou bien de bondir sur des nuages.

Le musicien extraordinaire s'accompagne lui-même en enregistrant les accords et les accompagnements dès le début de ses pièces à l'aide d'une pédale. Ces mêmes notes sont ensuite jouées en boucle tout au long de la chanson. Pour démontrer la technique, Calum cesse tout à coup de jouer pendant une chanson et se rend au fond de la salle alors que les notes continuent de s'enchaîner sans lui. « Ça sonne bien à partir d'ici! »

Pour les percussions, Calum tapote et frappe sur sa guitare tout simplement. L'artiste a également fait découvrir sa guitare-harpe avec laquelle il a interprété « Billie Jean » de Micheal Jackson.

©Photo TC Media - Dominique Fortier

La fameuse guitare-harpe de Calum rebaptisée humoristiquement « Anti-Yukelélé Aircraft Carrier guitar model 3500 ».

En toute simplicité, le jeune homme a offert une solide performance partageant une bonne dose de complicité et d'humour avec le public. Profitant visiblement de la vie sans stress, l'artiste nomade n'a pas broché lorsqu'une corde de sa guitare s'est brisée alors qu'il l'accordait ou lorsque le micro a décidé d'arrêter de collaborer. Il a simplement terminé le spectacle en format acoustique.

Les 75 personnes présentes peuvent se sentir privilégiés car elles ont eu l'occasion d'avoir à quelques pouces de leur visage, l'une des prochaines grandes vedettes de la musique. Une expérience à répéter aussi souvent que possible. Deux pouces en l'air.

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