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29 octobre 2017

Développement économique : la parole aux candidats

MUNICIPALES 2017. Neuf candidats aux élections municipales présentent leur vision du développement économique régional répondant ainsi à l'appel lancé par le Fonds d'innovation et de développement économique local (FIDEL) de La Matanie.

L'Avantage Gaspésien vous présente ici l'intégral des réponses soumises par les candidats à la mairie et aux postes de conseillers de Matane.

Jérôme Landry (candidat à la mairie de Matane)

Qu’entendez-vous faire pour favoriser le développement d’énergie verte ?

©Photo TC Media – Joël Charest

Jérôme Landry.

« Afin de poursuivre la diversification économique, utiliser le site de RockTenn pour créer un lieu propice à l’établissement d’entreprises dans le secteur des énergies renouvelables, des biotechnologies marines, de l’aquaculture et de la production en serres de produits bioalimentaires. Ce projet pourrait se faire en partenariat avec les acteurs économiques et privés. »

« Poursuivre nos efforts afin d’améliorer notre bilan environnemental par l’accès à de nouvelles sources d’énergie telles que le gaz naturel et la biomasse.  »

« Matane, ville industrielle,  doit développer des initiatives innovantes en économie circulaire en valorisant les matières résiduelles générées par les citoyens et les industries, institutions et commerces. Avec le chargé de projet de la SADC, il faut créer des synergies entre les producteurs de résidus et les promoteurs susceptibles de générer de nouveaux produits à partir de ces mêmes résidus. »

Comment pouvons-nous être plus attractifs pour l’industrie numérique ?

« Stimuler la création d’emplois pour nos finissants du cégep et développer des moyens financiers et techniques pour soutenir le démarrage de microentreprises numériques. »

« Soutenir davantage les initiatives de l’incubateur ALT numérique par l’acquisition d’un lieu (HUB) propice à l’installation d’entreprises de création, d’intégration et de gestion de données. Cette démarche pourrait se faire sous la forme d’un partenariat public-privé. »

« Profiter du Carrefour numérique comme vecteur d’innovation auprès des artisans pour stimuler les initiatives dans les arts de la scène, événements et  projets de recherche  afin de développer notre potentiel distinctif dans l’Est-du-Québec. Cette initiative définira les bases d’un lieu de création, de diffusion culturelle et numérique, voire même d’un nouvel attrait touristique. »

Comment pourrait-on faciliter l’accueil de nouvelles entreprises et de nouveaux arrivants ?

« Faire de Matane la ville entrepreneuriale de l’Est-du-Québec en optimisant l’offre de services de la ville de Matane, de la MRC, de la SADC et de FIDEL avec les revenus générés par l’éolien. Avec nos partenaires économiques, stimuler l’émergence de projets novateurs, accompagner nos entreprises dans la création d’emplois, la recherche de main-d’œuvre qualifiée, la commercialisation et effectuer du démarchage plus ciblé. »

Qu’entendent faire nos prochains élus quant au problème de recrutement de main-d’œuvre et pour contrer l’exode des jeunes ?

« Faire de Matane une ville plus attractive pour attirer la main-d’œuvre qualifiée et les jeunes familles par une taxation compétitive, des emplois de qualité, des services de santé et d’éducation répondant à nos besoins et un milieu de vie des plus animés. »

Quel pourcentage du budget êtes-vous prêt à consacrer au développement économique de La Matanie ?

« Le pourcentage sera à définir avec le prochain conseil, selon les opportunités et priorités. Depuis deux ans la contribution de la ville au budget dédié au développement a plus que doublé. Cette décision du présent conseil découle des coupures de plus d’un million de dollars à la ville de Matane, en plus de celles imposées au CLD et à la CRÉ Bas St-Laurent par le gouvernement actuel. En réaction, nous avons entrepris, avec nos partenaires, plusieurs initiatives auprès de différents ministères. Ces démarches ont permis de recueillir de nouvelles sommes pour le développement. À tire d’exemple, voici les nouvelles enveloppes : Bonification de 25 000 $/année du mandat de développement auprès de la SADC; une entente de 100 000$/année pendant 3 ans avec Fidel; une entente de 200 000$/année pendant 3 ans pour la mise en place du carrefour numérique avec le ministère de la Culture (50%) et la ville de Matane (50%); une enveloppe de 180 000$ pendant 2 ans financés par Recyc-Québec pour le projet Synergie industrielle Matanie; contribution de 75 000$/année du Fonds de développement du territoire de la MRC pour du démarchage pendant 2 ans, création de la Zone industrialo-portuaire avec une enveloppe de 125 000$ pour la réalisation du plan de développement et la promotion et contribution de 52 000$ de Développement économique Canada pour une Stratégie de diversification économique. »

« Avec tous les efforts déployés ces dernières années, nous espérons que le prochain conseil maintiendra et même bonifiera l’enveloppe dédiée au développement. De plus, avec les revenus générés avec la Régie de l’énergie du Bas-St-Laurent, il serait possible de financer d’autres initiatives. »

Eddy Métivier (candidat district 1)

Qu’entendez-vous faire pour favoriser le développement d’énergie verte ?

« Partager mes 30 années dans le secteur du génie industriel afin d’épauler les membres du conseil municipal afin de prendre les bonnes décisions envers des projets de développement économique qui créeront donc de l’emploi, et ce, dans le plus grand souci du développement durable.  Continuer les activités en cours et en initier de nouvelles en matière de réduction énergétique par la Ville.  Notre Ville doit montrer l’exemple : continuité du programme de remplacement des systèmes d’éclairage traditionnels par des lampes de type DEL ou par des systèmes de chauffage moins énergivores et sans GES, véhicules hybrides ou voire complètement électriques. »

©Photo gracieuseté

Eddy Métivier.

Comment pouvons-nous être plus attractifs pour l’industrie numérique ?

« Le Cégep de Matane, tourné vers l’avenir, forme entre autres une relève importante dans le secteur de l’imagerie numérique.  Notre Ville se doit d’être proactive pour développer des relations d’affaires avec les compagnies touchant le numérique sous toutes ses formes que ce soit en données, en imagerie en programmation de logiciels ou de jeux. »

« La formation académique dans une ville génère d’excellentes retombées économiques.  Nous pourrions participer à des groupes de travail pour étendre aussi cette formation aux adultes désirant prendre le tournant numérique comme réorientation de carrière.  Nous pourrions aussi approcher certaines universités afin qu’il se donne à Matane des formations de niveau universitaires, comme des certificats par exemple.  Ces cours seraient une sorte de continuité au tournant numérique que notre Cégep a pris dont entre autres avec l’atout indéniable que représente le CDRIN. »

« Nous devons également supporter nos entreprises matanaises à prendre ce tournant numérique afin que les commerces et entreprises locales dépassent les limites de notre ville, de notre région, de notre province et plus loin encore…  via les plateformes web, l’avenir est là, il ne faut pas manquer ce virage.  Il faut donc trouver le moyen de les épauler pour qu’on puisse leur offrir des services de vente par internet pour assurer leur rentabilité long terme.  Si nos commerçants ne sont pas supportés en ce sens,  il leur sera difficile de faire face à la concurrence qui est de plus en plus féroce.  Dans nos temps de modernité où tout se passe de plus en plus vite, nous devons nous assurer et encourager nos entreprises à prendre ce tournant numérique, nous en sommes rendus là!  Si nous ne faisons rien, on va manquer le « bateau »… Si nous n’avançons pas, on ne sera pas stable par rapport aux autres villes dites « branchées » dont leurs entreprises emboîtent le pas et qui continuent d’avancer, pire, nous allons reculer… »

Comment pourrait-on faciliter l’accueil de nouvelles entreprises et de nouveaux arrivants ?

« Matane a le carré d’as en matière d’accès à notre ville : accès routier, ferroviaire, portuaire et aéroportuaire.  Notre ville offre donc d’excellentes opportunités pour les gens d’affaires et les investisseurs qu’ils soient locaux ou de l’extérieur.  Notre Ville ne doit pas oublier que ces 4 voies sont des portes d’entrée essentielles à notre économie locale et nous nous devons de mettre en place les moyens nécessaires pour assurer leur pérennité et faire pression aux deux paliers gouvernementaux afin de nous épauler dans la mise aux normes de ces infrastructures. »

« Matane ne demande pas mieux que de contribuer à son propre essor économique, mais aussi à celui de notre province et de notre pays.  Pour ce faire, nous devons en plus de nos efforts habituels, être mieux compris et mieux épaulés par les deux paliers gouvernementaux pour y parvenir.  Il en va pour le grand bien de notre population, que ce soit pour des raisons sociales économiques ou pour les services essentiels en matière de santé. »

« Nous devons mettre sur pieds des incitatifs pour les accueillir et ne plus manquer d’opportunités pour la venue d’entreprises créatrices d’emplois bien rémunérés à Matane.  Les matières premières ne doivent pas circuler via Matane, mais plutôt être transformées chez nous!  On se doit d’être des plus agressifs dans le démarchage de nouvelles entreprises.  Matane a perdu plusieurs millions de dollars en masse salariale dans le secteur primaire depuis les 5 dernières années avec les fermetures de l’usine de Smurfit-Stone et d’Enercon.   Ces fermetures ont des répercussions directes des plus importantes sur notre économie locale, sur nos impôts fonciers, la valeur de nos résidences et la dévitalisation en résultant n’améliore pas les choses… »

« Pour que nos commerces locaux et nos milieux culturels et de loisir soient plus forts, il faut repartir la roue économique par la venue d’entreprises à Matane, c’est le point de départ!  Si nos gens travaillent et leurs besoins essentiels de nos familles sont comblés, ils pourront se remettre à dépenser chez-nous, que ce soit par des sorties plus fréquentes comme dans les  restaurants et bars, dépenses de loisirs et culturelles, etc.  Mais si l’économie stagne, nous ne pourrons que combler, non sans peine, que nos besoins essentiels et payer nos taxes… »

Qu’entendent faire nos prochains élus quant au problème de recrutement de main-d’œuvre et pour contrer l’exode des jeunes ?

« Il faut se doter des moyens nécessaires pour écouter et aider nos entreprises locales à mieux se développer.  Nous devons rencontrer et attirer de nouvelles entreprises créatrices d’emplois bien rémunérés qui sauront motiver nos jeunes à rester chez nous et qui  inciteront ceux qui nous ont déjà quittés, à revenir chez nous! »

« Pour les entreprises bien établies à Matane, afin qu’elles aient une stabilité en matière d’emploi avec un minimum de roulement du personnel, ces employés d’entreprises doivent trouver à Matane une qualité de vie enviable qu’ils ne sauront retrouver nulle part ailleurs.  Un employé stable est signe d’efficacité, donc de rentabilité, pour une entreprise.  Les activités de loisir, culturelles et le milieu sont donc un incitatif à la stabilité d’un employé pour une entreprise, contribuant à sa rentabilité.  La qualité de vie pour les employés et leur famille est donc essentielle pour le succès d’une entreprise et pour notre économie.  »

« Rares aussi sont les villes dont la Nature a tant à offrir en si peu de distances à parcourir : le fleuve, notre magnifique rivière à saumon avec pêche au centre-ville,  nos îles, nos nombreux lacs et autres rivières de la Matanie, nos forêts, nos sentiers en tout genre et notre grande réserve faunique, ont de quoi contribuer pour la rétention des employés chez-nous…et nos touristes!  Il faut valoriser davantage ces aspects de proximité avec la Nature et nos loisirs extérieurs! »

Quel pourcentage du budget êtes-vous prêt à consacrer au développement économique de La Matanie ?

« N’étant qu’à ma première sollicitation pour faire partie du monde municipal en tant que conseiller, il m’est difficile de chiffrer pour le moment des pourcentages.  Cependant, nous devons faire une grande place pour repartir la roue du développement économique à Matane et à l’entretien des infrastructures municipales contribuant à cet essor et à la qualité de vie de nos citoyens.   Si celle-ci tourne bien, la création de nouveaux emplois à Matane assurera des retombées directes pour tous nos commerçants locaux, nos entreprises et nos secteurs d’activités culturelles et de loisir ne pourront que s’en porter mieux pour le plus grand bien de notre population.  De plus, ces entreprises créatrices d’emploi permettront avec leurs nouvelles contributions foncières et la venue de nouvelles familles, contribuer à réduire celles de nos concitoyens. »

Jean-Pierre Levasseur (candidat district 2)

Qu’entendez-vous faire pour favoriser le développement d’énergie verte ?

« Cadre chez SmurfittStone, je connais très bien l’usine Rocktenn. Il faut vendre l’équipement inutile et tout ce qui peut être vendu devrait l’être et ensuite travailler l’usine pour avoir deux planchers de 400 pieds par 80 pieds, environ, plus l’entrepôt. »

« Volonté d’utiliser le site pour faire de l’agroalimentaire dans l’usine, en utilisant comme source électrique de la biomasse, méthane de la fausse d’enfouissement et le solaire. Le tout pour créer un environnement contrôlé, pas nécessairement des serres, mais c’est une possibilité, dans le but de produire à longueur d’année. »

« La bouilloire fournie de l’eau chaude, de la chaleur, de l’électricité : diverses possibilités, incluant le cannabis à partir du 1er juillet 2018. Je travaille en ce moment avec une université canadienne sur un projet. »

Comment pouvons-nous être plus attractifs pour l’industrie numérique ?

« Améliorer les programmes numériques en place au Cégep de Matane en ajoutant des composantes de pointe. Améliorer le bilinguisme de nos étudiants pour les préparer aux réalités du marché du travail dans le domaine numérique. Acheter l’ancienne usine Canadell pour ensuite la transformer en un espace pouvant accueillir des compagnies œuvrant dans le numérique, tout en offrant des allègements fiscaux pour ces nouvelles compagnies qui viendraient se développer dans la ville. »

Quel pourcentage du budget êtes-vous prêt à consacrer au développement économique de La Matanie ?

« Les dépenses de la Ville devraient se concentrer en plus grande partie sur le développement économique et moins sur les loisirs. Mettre notre argent à la bonne place et augmenter le budget pour le développement économique. »

Nelson Gagnon (candidat district 3)

Qu’entendez-vous faire pour favoriser le développement d’énergie verte ?

« Tout d’abord, je tiens à vous préciser que la stratégie que je privilégierais à titre de conseiller à la Ville de Matane dans le quartier numéro trois en est une d’action et de concertation, car je tiens résolument à assurer un avenir prometteur aux citoyen(ne)s, entrepreneur(e)s et organismes de notre région. »

« Dans cette optique, j’entrevois une implication concrète de la Ville de Matane à l’intérieur d’actions concertées avec les principaux acteurs du développement économique. Ces actions doivent cependant s’inscrire dans un plan directeur qui identifie le rôle de chaque intervenant (FIDEL, Ville de Matane, MRC, SADC, institutions, entreprises) suivant un échéancier précis. La mise sur pied d’un comité en ce sens faciliterait la mise en œuvre de ces actions et sa réalisation. Actuellement, la Ville de Matane participe financièrement et avec un plan détaillé de ces actions, nous pourrions analyser les efforts supplémentaires qui permettront à l’économie de la Matanie de croître. »

©Photo gracieuseté

Nelson Gagnon.

« Je suis ouvert au projet de biomasse à condition de présenter un dossier qui décrit bien le potentiel actuel et futur des installations, y compris les implications financières pour chacun des acteurs. Dans le dossier du gaz naturel, nous devons être proactifs, car nous sommes résolument tournés vers l’avenir ou le développement durable et les énergies vertes nous permettront d’améliorer les rendements des entreprises du parc industriel et d’en attirer d’autres. »

Comment pourrait-on faciliter l’accueil de nouvelles entreprises et de nouveaux arrivants ?

« Le recrutement de la main-d’œuvre, une réelle problématique pour plusieurs entreprises, nécessitera de notre part des incitatifs pour la rétention de nos jeunes, des familles et pour l’accueil des nouveaux arrivants. Comme conseiller, j’ai des idées et je suis à l’écoute des citoyens et des entrepreneur(e)s, afin de les inclure dans une plateforme web et médias. Évidemment, cette démarche nécessite la concertation et les efforts de tous les intervenants du milieu économique et institutionnel. »

Comment pouvons-nous être plus attractifs pour l’industrie numérique ?

« Le secteur d’activité du numérique est en forte croissance ; nous possédons un centre de développement et de recherche en imagerie numérique au potentiel extraordinaire. Déjà, de beaux projets ont été réalisés et nous devons les appuyer afin de favoriser leur expansion et faire en sorte que le centre gagne en importance. Ce faisant, nous créerons des emplois et nous favoriserons le développement des compétences et l’obtention d’une main-d’œuvre qualifiée pour ce secteur en progression. »

« En fait, je crois sincèrement que nous devons en faire plus et les acteurs du milieu économique, les institutions d’enseignements et les organismes souhaitent que nous leur procurions des mesures facilitantes et non des freins à leur développement. Oui, nous devons en faire plus et je m’engage à m’impliquer afin d’appuyer toutes initiatives concourantes à l’essor de notre région non seulement sur le plan économique, mais aussi sportif, culturel et communautaire. »

Nicolas Harrisson (candidat district 3)

Qu’entendez-vous faire pour favoriser le développement d’énergie verte ?

« Il faut tout d’abord souligner que le gaz naturel n’est pas reconnu comme énergie verte. Même s’il génère moins de C02 que les autres combustibles fossiles, il n’en reste pas moins un combustible fossile, ce qui n’est pas vert du tout. Surtout que de plus en plus le gaz naturel est extrait par fracturation hydraulique. Ce qui est encore moins vert… »

©Photo gracieuseté

Nicolas Harrisson.

« Le biodiesel produit grâce à la biomasse nécessiterait une très grande quantité de bois (en plus de la biomasse) pour subvenir à la demande d’une raffinerie. Cependant à petite échelle on pourrait fournir assez d’énergie pour une usine de taille commerciale en utilisant la biomasse disponible sans avoir à récolter du bois. Donc produire de l’énergie à plus gros volume ferait de la biomasse une moins bonne idée. »

« Comme Matane possède déjà une bouilloire à biomasse, l’utilisation de celle-ci pourrait faciliter les démarches pour trouver une nouvelle vocation à l’ancienne usine de Rocktenn. »

« Une option à considérer, si la ville désire se lancer dans la production d’énergie verte, elle pourrait se tourner vers le biogaz. Ailleurs au Québec, on utilise les boues d’épuration et les déchets organiques pour en faire par un procédé de méthanisation. Une étude sur la rentabilité d’un tel projet devrait être faite en considérant la quantité de ressource disponible. Advenant un constat favorable, c’est une idée qui me plait. »

« On ne peut passer à côté de l’éolien, malheureusement Hydro Québec n’avait pas l’intention d’aller prochainement en appel d’offres aux dernières nouvelles, même chose pour l’hydrolien. Il existe bien un programme d’autoproduction pour produire de l’électricité pour subvenir à nos besoins, mais contrairement à l’Ontario, HQ n’achète pas les surplus. L’énergie alors produite peut servir à réduire la facture d’HQ, mais aucune subvention n’est disponible. On pourrait également, pour subvenir au besoin de la ville, utiliser des panneaux photovoltaïques sur les édifices municipaux. »

Comment pouvons-nous être plus attractifs pour l’industrie numérique ?

« Pour attirer n’importe quelle industrie, il faut offrir aux compagnies et à leurs employés des avantages. il faut se démarquer en faisant la promotion de la ville, la rendre vivante, attractive. Il faut aussi assurer une main d’œuvre en quantité suffisante et de qualité. »

« L’industrie numérique par son essence est une industrie où les employés peuvent travailler de n’importe où sur la planète. Il est donc primordial de promouvoir ce que nous avons à leur offrir. Le CEDRIN est un plus pour Matane. Mais au-delà de ça, si on veut attirer ce type d’industrie, ça prend une offre de services, de loisirs et de culture variée. Une campagne agressive de promotion de la qualité de vie qu’offre la région ne ferait sûrement pas de tort. »

Comment pourrait-on faciliter l’accueil de nouvelles entreprises et de nouveaux arrivants ?

« Pour ce qui est des nouveaux arrivants, Matane offre déjà par le SANAM un excellent service en assurer la pérennité et la qualité de ses services est donc de mise. Pour ce qui est des entreprises, un commissaire industriel pour faire du démarchage ne ferait pas de tort. Nous avons également la chance d’avoir FIDEL de la Matanie qui a pour mission de favoriser l’implantation de nouvelles entreprises, entre autres, tout comme la SADC. Il faut donc s’assurer de tous travailler ensemble, dans la même direction pour promouvoir la ville auprès des entrepreneurs désireux de s’établir en région. »

Comment pourrait-on faciliter l’accueil de nouvelles entreprises et de nouveaux arrivants ?

« Pour le recrutement de la main-d’œuvre, il n’y a pas de recette magique. Il faut s’assurer que les formations en lien avec les emplois offerts soit disponible dans la région. Si la main-d’œuvre manque quand même et qu’il faut en importer, il faut encore une fois offrir des avantages, services, loisirs et miser sur la qualité de vie a à offrir. Des incitatifs financiers pour ramener nos jeunes en région tel que des bourses, des crédits de taxes, des réductions de prix sur les terrains, etc., seraient aussi profitable pour la région, avec les retombés économiques que ça apporterait, on pourrait facilement voir ça comme un investissement pour le futur. »

Quel pourcentage du budget êtes-vous prêt à consacrer au développement économique de La Matanie ?

« Avant de lancer en l’air n’importe quel chiffre, il serait important de savoir le pourcentage total actuel, une information que je n’ai pas trouvée nulle part. À part les 100 000$ à la SADC et à FIDEL, ça reste dur à chiffrer avec les informations à ma disposition présentement. Sur un budget de 29,5 millions, les 200 000$ investis dans les deux organismes semblent peu. Il faut toutefois tenir compte des avantages que la ville offre en crédits de taxes et autres compensations aux entreprises. Il faut aussi s’assurer de garder les entreprises que nous avons déjà en les soutenant équitablement. Donc au-delà de parler d’un pourcentage, il faut s’assurer que cet argent est bien dépensé, qu’il amène des résultats. Il faudrait parler de moyens, d’actions de démarchage et de recherche, de promotions de la ville, de ses services et de sa qualité de vie. On n'attire pas des mouches avec du vinaigre, comme on dit. »

Martin Charette (candidat district 4)

Qu’entendez-vous faire pour favoriser le développement de l’énergie verte ?

©Photo TC Media – Joël Charest

Martin Charette.

« Considérant l’emplacement géographique de Matane comme stratégique en ce qui a trait à l’approvisionnement en matières premières, qu’une entreprise locale possède une excellente expertise dans la transformation et l’approvisionnement de cette dernière. Que cette entreprise livre la biomasse produite à Matane sur une base régulière dans certaines municipalités voisines. Qu’une quinzaine d’emplois sont consolidés actuellement et que le virage de Matane vers la biomasse viendrait créé près de 10 emplois supplémentaires. »

« Que Matane possède l’ancienne chaudière à biomasse de Rock-Ten et qu’elle vient tout juste d’être inspectée dans le but d’évaluer son redémarrage. Il est primordial que Matane cesse de simplement lancer l’idée et aille de l’avant rapidement dans ce dossier avant que son état ne se détériore. »

« Concernant l’approvisionnement en gaz naturel, sachant qu’un important consommateur de ce gaz est établi ici même, et ce de façon permanente, considérant la proximité entre ce client et le parc industriel et que Matane serait la première ville à l’est de Québec à offrir ce service dans son parc industriel et que des emplois seront créés suite à cette décision. Que plusieurs entreprises disent d’or et déjà qu’ils sont prêts à faire un virage vert et modifier leurs flottes. »

« Qu’une telle annonce ouvre la porte à de nouveaux transporteurs qui souhaitent venir s’installer dans le bas du fleuve, mais le fait qu’aucune ville de l’Est n’est approvisionnée ferme la porte à leur venue. Il s’agira d’un de mes premiers dossiers suite à mon élection. »

Comment pouvons-nous être plus attractifs pour l’industrie numérique?

« Tout le monde le sait, l’avenir passe par le numérique, l’électronique et l’automatisation. Il est temps que Matane se positionne et prouve que notre région peut accueillir ces nouvelles technologies avant nos voisins. »

« Nous possédons une forte expertise par le biais du Cégep de Matane notamment par le CDRIN. Ses programmes d’animation 3D, électronique, industrielle et informatique. Nous devons saisir l’opportunité et séduire les grands du domaine tel que Ubisoft  et faire en sorte d’accueillir chez nous dans un avenir très rapproché le prochain centre de développement et les emplois qui s’y rattachent. »

Comment peut-on faciliter l’accueil de nouvelles entreprises et de nouveaux arrivants?

« Une campagne de séduction à l’échelle nationale vantant notre ville et ses attraits, sa quiétude et la qualité de vie que les gens d’ici ont comparativement aux gens des grands centres. Les grands espaces et la proximité de ses résidents. Côté infrastructures commerciales, conclure le dossier de mise à niveau du port de Matane, confirmer le maintien de l’aéroport. S’assurer que le CISSS conserve sa salle d’opération et ses services d’oncologie. Remettre en place les crédits d’impôt pour nos jeunes qui reviennent en région après des études en ville. »

« Du côté infrastructures culturelles et sportives, Matane a beaucoup de travail à faire. Une salle de spectacle digne de notre époque, la mise à niveau de la piscine municipale ainsi que de nombreuses installations extérieures devront faire partie de nos réflexions des 4 prochaines années. »

« Il faut toujours garder en mémoire que Matane possède un taux de taxation très élevé malgré qu’il soit stable depuis quelques années. »

Qu’entendent faire nos prochains élus quant au problème de recrutement de main-d’œuvre et pour contrer l’exode des jeunes?

« Matane ne fait pas abstraction aux autres villes du Québec quant au recrutement de main-d’œuvre. En lien avec les autres questions mentionnées plus haut, les élus matanais en collaboration avec les autres organisations et institutions devront mettre en place une opération charme, mais aussi tenir des rencontres avec les jeunes de notre région afin de bien comprendre ce qui les branche actuellement. »

Quel pourcentage du budget êtes-vous prêt à consacrer au développement économique de la Matanie?

« De tous les enjeux de cette campagne électorale, le développement économique fait partie de ma priorité numéro un. Je crois qu’il faut assurer le maintien des entreprises déjà en opération et procéder au démarchage de nouvelles entreprises prêtes à venir s’installer chez nous. Un mandat clair devra est donné au département de prévention incendie ainsi que du côté urbanisme pour s’assurer que normes et gros bons sens cohabitent dans l’interprétation afin que les entrepreneurs de la région puissent poursuivre leur développement. »

« Pour ce qui de la part investie, n’étant pas au courant des sommes actuellement consacrées au développement, je dirai tout simplement que nous devrons revoir ce dernier, mais surtout les moyens utilisés pour en faire la promotion. »

« En espérant que mes réponses puissent vous éclairer sur mes ambitions pour le prochain mandat confié. Je souhaite avoir la chance de collaborer avec Le FIDEL ainsi que les deux paliers gouvernementaux au cours des 4 prochaines années pour qu’ensemble nous parvenions à redonner à Matane ses lettres de noblesse. »

Annie Veillette (candidate district 4)

Qu’entendez-vous faire pour favoriser le développement d’énergie verte ?

« Matane ne serait pas la première ville du Bas-Saint-Laurent et encore moins du Québec, à s’intéresser à des projets d’énergie verte. Il faut regarder ce qui se fait ailleurs, près de nous à Causapscal, Amqui, à Saint-Jean-de-Dieu dans Les Basques… La ville peut prendre contact avec ces municipalités et profiter de leur expertise, en apprendre sur leurs bons coups et sur leurs erreurs. »

« Comme institution, la ville peut mobiliser les acteurs du milieu autour de projets, tel le développement d’énergie verte. Elle peut aussi chercher quelles ressources sont disponibles dans notre région en lien avec ces projets. »

Comment pouvons-nous être plus attractifs pour l’industrie numérique?

« Tout d’abord il faut souligner tous les avantages que nous possédons déjà pour l’industrie numérique : le Cégep, le CDRIN et son incubateur d’entreprise, AURORE, l’entreprise étudiante du Cégep, le Groupe PVP, Spacewave studio, Fragment, en plus du festival PHOS qui célèbre les l’union de l’image et du numérique. Nous pouvons être fiers de ces organismes et du travail qu’ils accomplissent. »

« Il faut continuer de favoriser l’arrivée d’étudiants dans les programmes numériques de notre cégep. Le Cégep de Matane est un partenaire important pour le développement de l’industrie numérique à Matane et il doit être traité comme tel. Il faut favoriser les liens entre le Cégep et les intervenants en développement économique, dont la Ville. »

« Pour moi, la concertation avec l’ALT Numérique est une autre action cruciale. Est-ce qu’on peut leur offrir plus de visibilité? Est-ce qu’il y a des actions possibles pour améliorer l’incubateur d’entreprise? Est-ce qu’ils peuvent bénéficier d’un plus grand local? Quels sont leurs besoins concrets dans l’immédiat pour améliorer leurs services? Ce sont le type de questions que je me poserais en tant qu’élue. »

« De plus, la ville pourrait organiser, avec d’autres partenaires, des évènements promotionnels pour l’incubateur et inviter des finissants, du cégep et autres écoles de l’extérieur, pour mieux leur expliquer le fonctionnement de l’incubateur. »

« Bien entendu, il faut également solliciter les finissants d’autres écoles que le Cégep, leur parler des emplois disponibles dans l’industrie numérique ici et des possibilités de démarrer leur entreprise. Ce recrutement pourrait contribuer à l’épanouissement d’organismes locaux déjà existants. »

Comment pourrait-on faciliter l’accueil de nouvelles entreprises et de nouveaux arrivants ?

« Faciliter l’accueil de nouvelles entreprises et faciliter l’accueil de nouveaux arrivants, ce sont deux choses différentes. Pour les nouvelles entreprises, un point de départ serait les infrastructures. Il faut maximiser les infrastructures existantes et ainsi permettre un meilleur usage pour les entreprises. Je parle ici du port, de l’aéroport et de l’accès au réseau internet. D’abord, il faut miser sur la réparation du port dans les plus brefs délais. L’aéroport est une autre infrastructure qu’il ne faut pas sous-estimer, mais bien valoriser. Pour internet, c’est assez simple : si nous voulons être reconnus pour notre industrie numérique et faire venir des gens de cette industrie ici, il faut qu’ils puissent avoir accès à un service de qualité, sur tout le territoire. »

©Photo TC Media – Joël Charest

Annie Veillette.

« Beaucoup d’intervenants travaillent déjà au développement économique de notre région et il faut continuer ce travail d’équipe. La ville doit être à l’écoute de ses partenaires et réfléchir avec eux à ce qu’il est possible de faire. »

« Une attention particulière doit être portée aux entrepreneurs qui tentent de se lancer en affaires dans Matane, pour mieux cibler leurs besoins. Ce ne sont pas tous les projets d’affaires qui sont facilement subventionnés ou supportés par des organismes de développement économique. Cela ne veut pas dire que certains projets ne sont pas viables ou intéressants pour la région. »

« Pour les nouveaux arrivants, il existe déjà des services, qui touchent plusieurs clientèles, soit les diplômés, les jeunes de 18 à 35 ans, les plus de 35 ans, les nouveaux arrivants et les étudiants internationaux. Est-ce que tous les citoyens, élus et entrepreneurs, connaissent bien ces services? Pas toujours. Il y a assurément des moyens de mieux les connaître, de mieux les promouvoir et de mieux les valoriser. Les nouveaux arrivants ont des besoins, notamment pour l’intégration. C’est toute la communauté qui peut aider à intégrer un nouvel arrivant, à le faire se sentir chez lui et à lui donner envie de s’établir ici. »

« Un des pouvoirs de la ville, c’est au niveau foncier. Si la ville donne des congés de taxes à des entreprises, est-ce qu’elle ne pourrait pas donner des congés de taxes de bienvenue à des nouveaux arrivants qui vont payer des taxes par la suite en tant que propriétaires? Ce serait une manière de se démarquer des autres municipalités, de démontrer toute l’importance accordée aux nouveaux arrivants et d’ainsi miser sur une vision long terme. C’est quelque chose qui se fait ailleurs. Il serait possible de s’informer sur la réussite d’une telle initiative et de suivre cet exemple. »

Qu’entendent faire nos prochains élus quant au problème de recrutement de main-d’œuvre et pour contrer l’exode des jeunes ?

« Au sujet du recrutement de main-d’œuvre, il faut d’abord tenter de cerner où sont les secteurs les plus problématiques. Est-ce que les entreprises font connaître leurs besoins clairement pour le recrutement de main-d’œuvre? Avec ses informations, il serait possible d’envisager des programmes mieux adaptés pour attirer de nouveaux arrivants, des gens de l’extérieur ou encore pour encourager des citoyens de Matane à poursuivre ce domaine. »

« Pourquoi ne sommes-nous pas porteurs de notre propre ville? Pourquoi nous ne la défendons pas lorsque nous entendons les gens dire des choses négatives sur notre ville? Pourquoi laissons-nous un discours dommageable naître? Cela peut créer un climat nocif où les gens dévalorisent leur propre ville. Avec ces idées, aller vivre ailleurs devient une alternative intéressante facilement. »

« En grandissant dans une ville où les citoyens sont fiers de leur région, de ses attraits, de ses produits, de ses entreprises, un jeune a de bonnes chances de partager ces valeurs. Comme élu, le sentiment d’appartenance peut être une chose abstraite et difficile à saisir, mais c’est quelque chose qui peut jouer en faveur d’un retour en région. Il faut qu’il y ait un Nous, habitants de Matane, fort. »

« S’il sent que sa ville valorise son établissement ou son retour après ses études, un jeune a plus de chances de le faire. La question est de savoir comment envoyer ce message aux jeunes. Il ne suffit pas seulement de décrier l’exode des jeunes et de s’en désoler, il faut des projets porteurs, visibles, qui accrochent leur attention. Je pense que la ville doit oser pour se démarquer. Un grand évènement de consultation pourrait être organisé, occasion pour la ville de se familiariser avec les besoins de cette tranche de la population. »

Quel pourcentage du budget êtes-vous prêt à consacrer au développement économique de La Matanie ?

« Qu’est-ce qu’on entend par développement économique? Est-ce que c’est entendu comme un synonyme de développement régional? Est-ce que ça inclut le développement de la culture et des loisirs ?»

« La réponse à ces questions influencerait les pourcentages possibles du budget qui pourraient être dédiés au développement. Je trouve qu’il serait irresponsable de ma part d’avancer des chiffres, sans connaissance de cause. Je ne répondrai pas à cette question plus en détail. »

« Ce texte n’est pas une promesse électorale, mais bien une réflexion sur des enjeux soulevés par FIDEL. »

Steve Girard (candidat district 6)

Qu’entendez-vous faire pour favoriser le développement d’énergie verte ?

« Un dossier d’actualité et d’avenir pour la population mondiale. Plusieurs pays ont développé de grandes expertises dans le domaine des énergies vertes, telles que l’hydroélectricité, l’énergie des vagues, éolienne sous-marine et terrestre, panneau solaire, maison intelligente, etc.. Matane a su se démarquer voilà plus de 15 ans avec sa filière éolienne et demeure actuellement un modèle mondial. »

« Il est essentiel et même primordial que Matane exploite ses plus grandes ressources naturelles; la forêt et le fleuve Saint-Laurent. Le contrôle des coûts est primordial dans l’exploitation de la biomasse. Il faut envisager d’utiliser le fleuve Saint-Laurent pour la production d’électricité, grâce à des machines houlomotrices ou hydroliennes, représente une source inépuisable et constante d'énergie propre et renouvelable. C’est donc dans cette perspective qu’il nous faut attirer et conserver des industries novatrices en les aidant à s'installer ici à Matane. »

Comment pouvons-nous être plus attractifs pour l’industrie numérique ?

« Des efforts supplémentaires restent à faire pour attirer de gros joueurs dans le domaine des technologies de l’information et de l’infographique. Des entreprises telles qu’Ubisoft, Microsoft, Apple, etc., sont à la recherche de travailleurs(euses) talentueux(euses), d’universitaires et de techniciens ayant des compétences hautement qualifiées. Matane doit miser sur ses entreprises spécialisées et ses établissements d’enseignement pour leur offrir des services techniques, informatiques et ludiques. »

Qu’entendent faire nos prochains élus quant au problème de recrutement de main-d’œuvre et pour contrer l’exode des jeunes ?

« Notre jeunesse recherche avant tout une qualité de vie, un travail motivant, une ville dynamique avec des services de qualité et évidemment un bon salaire. Un grand défi pour les acteurs socio-économiques. »

« Les élus et les entrepreneurs doivent travailler de concert afin de conserver une jeune main d’œuvre en attirant de nouvelles entreprises et en offrant des services complémentaires. Il ne faut pas seulement miser sur les grandes entreprises, mais aussi aider nos PME à développer un virage numérique pour être plus compétitives et attractives, afin les aider à prendre de l’expansion. Consolider nos acquis municipaux pour faire de Matane un lieu où il fait bon vivre et penser avenir. »

« J'aimerais ajouter un fait essentiel qui a un impact sur tous les aspects économiques de notre région ainsi que la rétention de leur citoyen(ne)s de tout âge. La ville de Matane, la SADC, la chambre de commerce, et le groupe FIDEL, devront travailler ensemble et faire front commun afin de renverser la tendance de déplacement des soins de service spécialisé au centre hospitalier de Rimouski. Voilà un beau défi à relever. »

Quel pourcentage du budget êtes-vous prêt à consacrer au développement économique de La Matanie ?

« Un conseiller ne peut s'engager seul à des dépenses consacrées au développement économique sans l’approbation du conseil municipal. C’est le conseil qui a force de loi sur les dépenses de leur concitoyen(ne). Présentement la ville de Matane s'est engagée sur une période 3 ans avec Fidel Matanie sur un montant de 300 000$ et la SADC reçoit des sommes pour le démarchage économique. Malheureusement Matane n’a pas de subvention pour le démarchage, cela est un désavantage majeur pour compétitionner les villes qui reçoivent des millions du gouvernement  provincial. »

« Je suis persuadé que la force économique d’une ville réside dans ses entreprises de service et leur diversification. L’achat local demeure le meilleur moyen de vitaliser une communauté en donnant un sentiment d’appartenance pour toute la population. »

Philippe Savard (candidat district 6)

Qu’entendez-vous faire pour favoriser le développement d’énergie verte ?

« Je suis très favorable aux énergies vertes parce qu’elles permettent d’offrir d’importante économie d’énergie ($$), de réduire les gaz à effet de serre et d’avoir un retour sur l’investissement plutôt rapide.  Les économies ainsi réalisées vont nous permettre de passer plus rapidement à d’autres investissements. »

« Par exemple, à l’hôpital d’Amqui, le retour sur l’investissement a été de 4 ans pour 1,4 million $ d’argent investi.  À Causapscal, 1 million$ a été investi pour chauffer sept bâtiments municipaux, ce qui devrait leur permettre de réduire les coûts de 30 à 40 %.   Ce type de projet est très intéressant et il mérite que le conseil y apporte une attention particulière pour ses bâtiments.  De plus, il faudra réévaluer le système de l’ancienne usine de Rocktenn qui était converti à la biomasse dans le but de s’autosuffire en énergie en plus d’avoir un potentiel de vente. »

Comment pouvons-nous être plus attractifs pour l’industrie numérique ?

« La matière première pour cette industrie est la qualité de main d’œuvre et nous l’avons grâce au programme de formation en animation 3D et en imagerie numérique offert par le cégep de Matane et par le CDRIN qui se spécialise dans les domaines de la capture de mouvement, de la réalité augmentée et toutes les autres applications numériques à la fine pointe de la technologie.  Sans oublier l’Alt numérique qui est un incubateur d’entreprise numérique qu’il faudra continuer à supporter.  Il faudra toutefois offrir plus que cela.  Nous devrons évaluer et se concerter sur l’offre d’incitatif diversifié et adapté à ce type d’industrie. »

Qu’entendent faire nos prochains élus quant au problème de recrutement de main-d’œuvre et pour contrer l’exode des jeunes ?

« En plus d’avoir des emplois de qualités, un des principaux facteurs pour attirer de nouvelles familles et contrer l’exode des jeunes est la qualité de vie.  Nous pouvons affirmer que la région de Matane est exceptionnelle et unique à ce niveau.  Nous avons de nombreux attraits et nous possédons toutes les infrastructures nécessaires pour une vie saine et active.  De plus, nous avons une multitude de festivals et d’activités organisés tout au long de l’année. »

« Nous avons des exemples d’implication citoyenne comme le Budget participatif et le FIDEL Matanie qui font du bruit partout en province et qui démontre que Matane est une ville innovante ou les citoyens et les entrepreneurs font preuve de solidarité et de leadership.  Ce qui donne une image très positive de la Ville et devrait favoriser la rétention et la venue de main-d’œuvre qualifiée. »

Quel pourcentage du budget êtes-vous prêt à consacrer au développement économique de La Matanie ?

« Nous sommes 7 personnes au conseil municipal et nous prenons le relais du conseil précédent.  Il nous faudra prendre connaissance des dossiers en cour et voir quel budget est à notre disposition.  Le développement économique est une priorité pour plusieurs candidats conseillers comme moi alors le budget devrait être aménagé en conséquence. »

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