Un conseiller déplore l'état « pitoyable » de la 132 à Matane

©Joël Charest - L'Avantage Gaspésien

INFRASTRUCTURES. Déplorant la dégradation et le manque d'entretien des infrastructures routières gérées par le Ministère des Transports, le conseiller Steve Girard demande à Québec de consentir un fonds d'urgence pour sécuriser deux tronçons de la route 132 à Matane.

Le conseiller municipal du district six et résident de Petit-Matane estime qu'il y a urgence d'agir afin de colmater les nombreuses crevasses dans la chaussée aux extrémités est et ouest de la Ville de Matane sur la route 132 (dans les secteurs de Matane-sur-Mer et de Petit-Matane) ainsi que sur la route 195.

« Les voitures et les camions lourds dévient de leur trajectoire lorsqu'ils frappent les nids de poules. Depuis l'automne dernier, le Ministère des Transports est au courant des problématiques dans le secteur. À deux reprises des employés sont venus saupoudrés un peu de bitume dans les trous… mais c'est loin d'être suffisant ! », illustre Steve Girard.

À l'aube de la saison touristique, l'élu municipal plaide en faveur d'un investissement rapide pour assurer la sécurité des usagers du réseau routier. « Si rien n'est fait, les touristes risquent d'avoir une vision négative de La Matanie. Au-delà de ça, la sécurité des usagers de la route est problématique et la réfection du secteur demeure primordiale. »

Steve Girard interpelle le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, ainsi que le ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent, Jean D'Amour, afin qu'un fonds d'urgence soit rapidement consenti afin de procéder au colmatage des crevasses sur la chaussée.

Rappelons qu'en avril, un front commun constitué d'élus municipaux et appuyé par le député Pascal Bérubé demandait à Tranports Québec d'accélérer les investissements et la réalisation de travaux de réfection sur la route 195 reliant Matane à Amqui.

Le maire de Saint-René-de-Matane, Harold Chassé, qualifiait alors le tronçon reliant le Grand-Détour (à Matane) à sa municipalité de « véritable désastre ».

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