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17 août 2017

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Vague d'appuis pour le projet de refuge pour animaux

©Photo TC Media – Dominique Fortier

Un peu plus d'une cinquantaine de personnes étaient réunies à Sainte-Anne-des-Monts afin de démontrer leur appui pour l'ouverture d'un refuge pour animaux en Haute-Gaspésie.

L'instigatrice du projet, Manon Parent, avait convoqué ceux qui croient au projet à une soirée d'informations. Des citoyens de partout en Haute-Gaspésie, une toiletteuse de Cap-Chat, une gardienne d'animaux de Sainte-Félicité, une responsable de refuge de Matane, des citoyens des Méchins, le maire de Sainte-Anne-des-Monts et le préfet de la Haute-Gaspésie ont tous répondu à l'appel.

À Matane, on a réglé notre problème. On a mis de la pression sur les élus jusqu'à ce qu'ils nous aident. Sauf qu'aujourd'hui, 70 % des animaux que nous accueillons proviennent de Sainte-Anne-des-Monts et Cap-Chat. -Gaétane Bernier

Le message, destiné principalement aux élus, était clair. « Nous ne sommes pas équipés pour faire face à la problématique des animaux errants ou maltraités. Ça fait des années qu'on se bat pour cette cause mais nous avons besoin d'aide. Si le problème ne semble pas si criant pour certains élus, c'est que nous les réglons au fur et en mesure sans en parler à personne », explique Manon Parent.

Gaétane Bernier du refuge pour animaux de Matane avait également quelques mots sentis pour les gens dans la salle. « À Matane, on a réglé notre problème. On a mis de la pression sur les élus jusqu'à ce qu'ils nous aident. Sauf qu'aujourd'hui, 70 % des animaux que nous accueillons proviennent de Sainte-Anne-des-Monts et Cap-Chat. Si la population veut que quelque chose soit fait pour les animaux, il faut qu'elle s'attendre à débourser un minimum pour la création d'un refuge. »

Repartir à zéro

Le maire de Sainte-Anne-des-Monts, Simon Deschênes, a pris la parole afin de préciser sa position sur la création d'un refuge. « Oui j'en veux un. J'aime les animaux. J'ai eu un labrador pendant 13 ans et je viens d'en adopter un autre alors oui je suis sensible à la cause. Même si les conseillers municipaux ont voté contre l'imposition d'un montant 2 $ par personne pour financer le projet, il y a d'autres solutions. »

Parmi les pistes de solution, Simon Deschênes s'est dit ouvert à regarder quel terrain pourrait être utilisé pour accueillir un éventuel refuge. Il a également parlé d'aide ponctuelle pour la tenue d'événements de financement ainsi que des médailles payantes qui seraient gérées par les responsables du prochain refuge.

Quant à Allen Cormier, il a réitéré qu'en sa qualité de président du conseil d'administration du CLD, il continuerait d'appuyer le projet afin que celui-ci puisse se qualifier pour des subventions. « Pour ceux qui me demandent où est le développement économique dans le projet de refuge, je réponds que c'est un besoin et un service pour la population qui pourra éventuellement générer des emplois. »

D'ailleurs, dans le plan d'affaires de Manon Parent et Gaétan Savard, il est question de partenariats avec La Croisée et le SEMO afin d'intégrer des éventuels employés ayant des difficultés à l'emploi. L'embauche éventuelle d'une zoothérapeute pour des visites d'amitié dans des foyers pour aînés a aussi été évoquée.

©Photo TC Media – Dominique Fortier

Allen Cormier et Simon Deschênes ont pris le temps de répondre aux questions des gens dans la salle et d'offrir des pistes de solution.

Le refuge, lorsque celui-ci verra le jour, pourrait éventuellement être autonome financièrement avec les différents services offerts comme le gardiennage, la vente d'animaux stérilisés, la location de cages-trappes, la mise en terre d'animaux décédés et le service de médailles.

Manon Parent peut déjà compter sur bon nombre d'entreprises locales qui ont offert leur soutien à différents niveaux. Des dizaines et des dizaines de bénévoles ont également donné leur nom pour œuvre au futur refuge. C'est donc sur un élan de positivisme et de collaboration avec les élus locaux que Manon Parent regarde vers l'avant. « Dès maintenant, on repart sur des nouvelles bases et on poursuit les démarches. Le refuge verra le jour! »

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