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08 mai 2018

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Hausse de 40 % de la rémunération des élus de Cap-Chat

©Photo TC Media - Dominique Fortier

Lors du conseil de ville du 7 mai dernier, les élus de la municipalité de Cap-Chat ont adopté un règlement permettant de hausser leur rémunération de 40 %.

N'ayant pas été revu depuis 2014, le salaire du maire était fixé à 11 957 $ et l'allocation de dépenses à 5 978 $ pour un total de 17 936 $. Avec cette augmentation, le salaire de la mairesse, Marie Gratton grimpe à 16 666 $ auquel on ajoute une allocation de 8 333 $ pour une rémunération totale de 25 000 $.

Quant à la rémunération globale des conseillers municipaux, elle passe de 5 978 $ à 8 378 $. Il est à noter que les hausses proposées par les élus cap-chatiens entrent en vigueur rétroactivement au 1er janvier 2018.

Pour la mairesse, cette hausse de salaire est justifiée en raison des tâches des élus qui deviennent toujours de plus en plus complexes. « Nous avons de plus en plus de travail et la tâche demande davantage de disponibilité. Personne ne se lance en politique municipale pour se rendre riche mais il faut quand même s'adapter aux réalités contemporaines. »

Peu de temps après son élection, Marie Gratton avait confié au journal L'Avantage gaspésien qu'elle occupait le fauteuil de maire pratiquement à temps plein en raison de la charge de travail, ce qui incluait des dossiers lourds comme l'assainissement des eaux et la préparation au procès sur l'enrochement de la rivière Cap-Chat.

Cap-Chat n'est pas la seule ville gaspésienne à s'être votée une hausse de rémunération. En décembre 2017, la ville voisine de Sainte-Anne-des-Monts avait pris la décision de transformer le poste de maire qui était à temps partiel en poste à temps complet. Ainsi, la rémunération  globale du maire incluant l'allocation de dépenses passait de 46 397 $ à 65 000 $, représentant également une hausse de 40 %.

À Percé, la mairesse Cathy Poirier avait pour sa part fait grimper son salaire de 19 903 $ à 44 000 $, évoquant également que le poste méritait son attention à temps plein.

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