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29 septembre 2017

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Serge Marin reçoit une sentence de 15 mois à purger dans la collectivité

©Photo TC Media - Dominique Fortier

Serge Marin a plaidé coupable à des accusations réduites de voies de fait simples sur deux victimes, ce qui lui a valu une peine d'emprisonnement de 15 mois à purger au sein de la collectivité.

Serge Marin était le propriétaire d'une résidence privée qui accueillait des ainés et des personnes aux prises avec un handicap physique ou intellectuel au moment où il a été arrêté à la suite de la dénonciation d'un citoyen. Emprisonné pendant six jours, il a été ensuite libéré sous conditions jusqu'à ce qu'il renonce à la tenue de son enquête préliminaire et plaide coupable à des chefs réduits de voies de fait simples.

Une suggestion commune de la procureure de la Couronne, Me Paméla Tremblay et l'avocat de la défense, Me Jean-François Roy a été présentée au juge Martin Gagnon. La suggestion proposait une assignation à résidence 24 h sur 24 h pendant les cinq premiers mois puis de 20 h à 6 h pour les cinq mois suivants et de 22 h à 6 h pour les derniers mois de la sentence. Cette peine était assortie de deux ans de probation et d'une série de conditions dont un suivi psychologique, une interdiction de consommer de l'alcool et des drogues et ne plus travailler avec des personnes vulnérables.

Représentations sur sentence

L'avocat de l'accusé a justifié la peine demandée en évoquant l'absence d'antécédents judiciaires de son client, l'effet dissuasif de son emprisonnement préventif de six jours, son enfance ponctuée de gestes violents à son égard ainsi que les 20 années où il a opéré sa résidence sans incident.

De l'autre côté, la procureure de la Couronne a souligné quelques facteurs aggravants comme le fait que les gestes avaient été posés envers des personnes vulnérables alors qu'il était en position d'autorité et qu'il ne s'agissait pas d'un seul fait isolé.

Au final, le juge Gagnon a entériné la suggestion commune. « Ce n'est pas facile d'admettre sa culpabilité pour de tels gestes sachant l'image que vous allez projeter chez vos pairs. De plus, en plaidant coupable, ça fait éviter un procès aux victimes. Ç'a joué à votre avantage. Mais ne vous avisez pas de voler ne serait-ce qu'un paquet de gommes sinon je vous envoie en prison », a conclu le juge Martin Gagnon.

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