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22 août 2017

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Cinq députés demandent des états généraux sur les conditions de vie des aînés

©Photo Montage - TC Media

Cinq députés de différents partis d'opposition, dont Gaétan Lelièvre, demandent au gouvernement Libéral de tenir des états généraux sur les conditions de vie des aînés dans l'ensemble de la province.

La demande pour tenir une vaste consultation publique a d'abord été présentée à l'Assemblée nationale par le député de Rimouski-Neigette, Harold LeBel. Il était secondé par le député de Gaspé, Gaétan Lelièvre, le caquiste François Paradis, Manon Massé de Québec solidaire ainsi que les indépendants, Claude Surprenant et Martine Ouellet.

Toutefois, leur demande n'aura même pas eu le temps d'être débattue puisque la motion a été rejetée par la leader-adjointe du gouvernement, Dominique Vien.

Devant ce refus, une pétition en règle a été déposée par le député LeBel et compte à ce jour près de 13 000 signataires. « Nous sommes une population vieillissante et nous devons apporter des ajustements aux conditions de vie des aînés autant en santé qu'au niveau municipal, en éducation ou en loisir. Il y a des choses actuellement qui ne sont pas normales et nous demandons au gouvernement de nous écouter. »

Sur la pétition, on évoque que le Québec est l'une des sociétés qui vieillit le plus rapidement au monde et qu'il y a un manque global de vision du gouvernement pour s'adapter à cette nouvelle réalité. On mentionne également qu'une telle réflexion où tous les ministères concernés et les différents acteurs du milieu seraient consultés ne s'est pas tenue depuis une décennie. « Il est temps que les acteurs de la société conviennent ensemble d'un réel bilan des conditions de vie des aînés et s'engagent dans des pistes d'action », soutient le député de Rimouski-Neigette.

Selon les députés, une telle consultation doit se tenir sur le terrain en non seulement en ligne et devra inclure les municipalités, les milieux économiques, les intervenants en santé et en éducation, les syndicats et toute personne de la société civile ayant une expertise à apporter au débat.

Les gens ont jusqu'au 8 septembre pour signer la pétition. Pour se faire, il suffit de se rendre sur le site web de l'Assemblée nationale au www.assnat.qc.ca dans l'onglet « Exprimez votre opinion! »

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