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09 février 2017

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Entretien avec Maxime Bernier, candidat à la chefferie du Parti conservateur du Canada

©Photo TC Media - Vicky Fortin

De passage à Sainte-Anne-des-Monts dans le cadre de la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada qui compte pas moins de 14 candidats, TC Media s'est entretenu avec le plus connu d'entre eux, soit le député de Beauce, Maxime Bernier.

1- Premièrement M. Bernier, qu'est-ce qu'un gouvernement peut faire pour lutter contre les problématiques d'érosion des berges qui ont notamment fait des ravages sur la route 132?

Je pense que le préfet, Allen Cormier, a bien fait de réunir les directions régionales puisqu'il s'agit d'abord d'une juridiction provinciale. Toutefois, le fédéral a aussi des sommes disponibles dans son programme d'infrastructures pour des routes comme celles-ci. Il n'y a pas de raison que Québec ne priorise pas la route 132. Le climat change et nous sommes dans une période de réchauffement et ça cause des dégâts alors on doit s'ajuster en conséquence.

2- Quelle est votre opinion par rapport à la réforme de l'assurance-emploi implantée par votre parti sous Stephen Harper?

Vous avez raison de dire que l'assurance-emploi nous a nui dans la dernière campagne électorale, spécialement ici en Gaspésie. On connaît les réalités des emplois saisonniers notamment en agriculture et en foresterie. On a fait une réforme majeure pour revenir à l'équilibre budgétaire où l'on a fait des changements au niveau de la qualification à l'assurance-emploi. On pense au 100 km pour accepter un emploi qui pouvait s'appliquer en ville mais qui ne répondait pas aux besoins d'ici. Malheureusement, ça nous a probablement coûté quelques sièges.

Actuellement, le gouvernement Trudeau se penche sur des modifications à apporter. Je vais voir ce qui sera présenté comme nouvelle règlementation et je me positionnerai par la suite. Mais je suis d'accord que les consultations publiques qui ont été tenues étaient nécessaires.

 3- Quelle est votre position par rapport au financement de la recherche scientifique?

Notre gouvernement avait davantage axé le financement sur la commercialisation que la recherche fondamentale afin que les entreprises puissent y avoir accès et puissent se moderniser. On pourra peut-être regarder ça dans les prochains mois pour que le Conseil de recherche ait des fonds suffisants intéressants pour faire des choix.

4- Vous vous êtes prononcé contre le système de gestion de l'offre. Pour quelles raisons êtes-vous en désaccord avec cette façon de faire?

La gestion de l'offre existe au Canada depuis plusieurs années. On est le dernier pays développé à avoir un tel système. Il s'agit, selon moi, d'un cartel légal puisque les producteurs fixent le niveau de production et les prix seulement pour le marché canadien. Les Québécois payent le double du prix pour leurs œufs, leur lait et leur poulet. Les gens savent tous qu'on fixe des tarifs de 300 % aux frontières pour les produits étrangers. Ça permet donc aux producteurs d'ici de fixer des prix artificiellement élevés. C'est pour ça que nous payons le double du prix. C'est donc une taxe régressive pour les consommateurs les plus pauvres vers 10 % des producteurs qui fonctionnent sous la gestion de l'offre alors que 90 % des producteurs évoluent dans un libre marché. Si on abolit la gestion de l'offre sur trois à huit ans en compensant les producteurs le temps qu'ils investissent dans leur compagnie, ils deviendront compétitifs à l'étranger. Si on ne le fait pas, on va se le faire imposer par les américains.

5- Parlez-nous de quelques mesures concrètes que vous voulez mettre de l'avant?

Ma campagne repose sur quatre thèmes, soit la liberté, la responsabilité individuelle, l'équité et le respect. La gestion de l'offre est un exemple. Un autre exemple est par rapport aux subventions aux grandes entreprises comme GM ou Bombardier. Ce sont les petits entrepreneurs au final qui financent ces subventions alors qu'on pourrait baisser les taxes et impôts de tous les entrepreneurs avec cet argent. Pour en savoir plus sur mes politiques, on peut aller sur mon site www.maximebernier.com et pourquoi pas voter pour moi en tant que prochain chef du Parti conservateur!

©Photo TC Media - Dominique Fortier

Maxime Bernier dans les studios de Télévision Haute-Gaspésie en compagnie de Jean-Pierre Pigeon et Roger Roy.

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