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28 février 2018

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Le CISSS-Gaspésie se dirige vers un déficit de 900 000 $

©Photo TC Media - Dominique Fortier

Le CISSS-Gaspésie prévoit que l'année financière qui se termine en mars 2018 sera marquée par un déficit de 900 000 $ et nécessitera un plan de redressement tel que l'exige le ministère de la Santé et des services sociaux.

Depuis la création des CISSS il y a trois ans, il s'agit de la première fois que le centre intégré de la Gaspésie terminera son année financière avec un déficit. « Bien que nous visons toujours le déficit zéro, la somme de 900 000 $ représente 0,3 % de notre budget d'opération. Toutes proportions gardées, on parle d'un léger déficit », explique le directeur des ressources financières, Jean-Pierre Collette.

Quant aux raisons qui expliquent ce déficit, le CISSS-Gaspésie évoque le problème de l'absentéisme qui coûte à lui seul près de 8 millions de dollars par année en assurance-salaire. « Il y a aussi un nouveau médicament très efficace contre le cancer qui coûte très cher ainsi que des économies découlant de la fusion des anciens établissements qui ne sont pas encore entièrement réalisées. »

Le CISSS-Gaspésie devra donc présenter un plan de redressement budgétaire comme l'exige le ministère de la Santé. « Le plan se résume à plusieurs aspects qui ont déjà été présentés au Ministère. On peut penser à la fusion du système de rémunération qui se fait encore par établissement. À terme, on pourra économiser 300 000 $ avec cette mesure », explique Jean-Pierre Collette.

©Photo TC Media - Jean-Philippe Thibault

Le directeur des ressources financières, Jean-Pierre Collette.

Offre de services

Puisqu'il est question de budget, la question inévitable du personnel soignant a été posée afin de savoir si les mesures de redressement incluaient des coupures de postes ou des diminutions d'heures de travail. « Il y a des réorganisations de travail qui ont été présentées mais il est clair que ça ne doit pas avoir d'impact sur l'offre de services. Ça peut se traduire par la réorganisation de plages horaires. Il y aussi le service d'aide téléphonique info-social où nous partageons une même ressource pour le quart de travail de nuit avec la Côte-Nord », ajoute le directeur des ressources financières.

En conclusion, Jean-Pierre Collette est d'avis que le plan de redressement sera accepté par le ministère de la Santé puisqu'il n'y a de chambardements en ce qui a trait des services aux patients. « Quant à l'atteinte de l'équilibre budgétaire pour les années à venir, je peux vous dire que dans le domaine de la santé, ça demeure un défi de tous les jours mais que nous croyons être en mesure de relever. »

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