Une œuvre de René Faulkner au cœur d'une controverse à Marsoui

©Photo Gracieuseté

L'évocation de la possible destruction d'une œuvre de l'artiste René Faulkner est au cœur d'une guerre de mots sur les réseaux sociaux entre le maire Ghislain Deschênes et l'ex-maire Dario Jean.

Dario Jean a mis le feu aux poudres en annonçant sur Facebook que le maire Ghislain Deschênes avait mis sur la liste de choses à détruire, l'œuvre « Quai se passa-t-il ? » de l'artiste René Faulkner, une sculpture réalisée à partir des restes du quai de Marsoui. Dans son message, l'ex-maire s'est dit « triste et indigné » et a demandé aux amoureux des arts de « dénoncer cet acte de barbarie ».

Il n'en fallait pas plus pour que des dizaines d'internautes fassent savoir leur mécontentement par le biais des réseaux sociaux alors que d'autres se sont adressés directement à la municipalité pour exprimer leur frustration face à cette prétendue décision. L'artiste, René Faulkner, s'est retrouvé malgré lui, au cœur de ce tourbillon, apprenant, lui aussi la nouvelle par le biais des réseaux sociaux.

Un coup de fil a été logé au maire de Marsoui, Ghislain Deschênes, qui n'en était pas à se première entrevue média ce matin-là. Ce dernier a affirmé n'avoir jamais été mis au parfum de cette liste de travaux à effectuer avant que l'histoire n'explose sur les réseaux sociaux. « Après les élections, un conseiller a fait un inventaire des choses à faire dans le village. Il a dressé une longue liste de choses à nettoyer, à réparer ou à détruire. Il a remis cette liste à la directrice générale qui l'a remise directement à l'employé municipal, estimant que ce dernier savait ce qu'il avait à faire. Étant en réunion cette journée-là, je n'avais jamais vu cette liste. »

©Photo L'Avantage gaspésien– Dominique Fortier

L'ex-maire de Marsoui, Dario Jean.

Tempête dans un verre d'eau

L'actuel maire de Marsoui, Ghislain Deschênes.

L'œuvre de M. Faulkner, tout comme plusieurs autres travaux metnionnés, ont été rayés de la liste des choses à faire. » Selon le maire, toute cette histoire n'est qu'une triste tentative pour le discréditer. « Il n'a jamais été question qu'on enlève l'œuvre de M. Faulkner. Ce n'est qu'une campagne de dénigrement contre moi. »

Ghislain Deschênes, a lui aussi, utilisé les réseaux sociaux pour répondre à son détracteur. On peut y lire: « Malheureusement, un certain monsieur, s'est permis d'écrire sur Facebook des faussetés dans le but de me discréditer auprès de nos contribuables. (…) Je n'ai aucune responsabilité de ces paroles blessantes qui m'ont attiré les foudres du monde artistique. Je suis et je serai toujours un Maire qui prend ses responsabilités. Ce n'est pas tellement le cas de ce monsieur responsable de ce dénigrement. Comme, je peux le mentionner encore une fois, il faut s'assurer de la véracité de nos paroles et surtout les "ASSUMER". »

Quant à René Faulkner, il s'est dit soulagé d'Apprendre de la bouche du maire que son oeuvre était là pour rester. Il a tout de même remercié tous les gens qui s'étaient mobilisés pour l'appuyer pendant cette histoire.

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