Les deux sites ciblés de la route 132 à l'inspection par le ministère des Transports

©Photo TC Media - Dominique Fortier

À peine quelques heures après la publication des différents reportages portant sur deux tronçons jugés dangereux par le député de Gaspé, Gaétan Lelièvre, et les résidents de Tourelle, des inspecteurs du ministère des Transports étaient sur place pour analyser l'état des lieux.

Selon le porte-parole du ministère des Transports, Guillaume Paradis, les travailleurs ont profité de la présence d'ingénieurs spécialisés en géotechnique pour vérifier à nouveau la sécurité des lieux. « Les deux murs en question sont jugés sécuritaires malgré leur aspect. Toutefois, le ministère des Transports est à planifier leur remplacement. »

Pour ce qui est du secteur situé près de la rue Bujold où l'on retrouve une installation faite à partir de glissières de sécurité, de poteaux de métal et de broches, on indique que des travaux de stabilisation de talus débuteront en juin 2018. « Le projet se fera sur une longueur de 50 mètres. Il y aura des travaux d'empierrement dans le fleuve ainsi qu'un aménagement de talus avec alvéoles couvert de terre. On y plantera aussi des rangées d'arbustes. »

Quant au mur de caissons de bois datant des années '60, il a également été inspecté et le ministère des Transports complète actuellement un avant-projet préliminaire. « L'arpentage et les sondages ont été réalisés mais le concept reste à définir », poursuit Guillaume Paradis.

Le ministère des Transports estime que ces installations sont sécuritaires malgré leur aspect qui laisse à désirer.

Un résident de la route 132, Ghislain Richard, habite le secteur depuis 50 ans. « Il y a eu plusieurs maisons qui ont été expropriés à l'époque. La mienne a été déplacée à deux reprises. Aujourd'hui, le solage est cassé sur les quatre côtés mais on me dit au Ministère de la Sécurité publique que ce n'est pas dangereux. Quant à mon terrain qui donne sur le fleuve, je suis passé de 25 à 10 pieds. Chaque fois qu'il mouille, ma femme me demande d'aller voir l'état du terrain. C'est une situation angoissante. »

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