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24 mai 2018

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Enrochement au quai de Mont-Louis: la Ville souhaite toujours un projet récréotouristique

©Photo Gracieuseté

Même si les travaux d'enrochement du quai Est de Mont-Louis sont officiellement commencés, le maire, Guy Bernatchez, souhaite toujours la réalisation d'un projet récréotouristique.

Ce projet consisterait en un refuge pour petits bateaux et une passerelle pour les pêcheurs. Toutefois, la municipalité devra s'armer de patience puisque Transports Canada ne se montre pas très coopératif. « On souhaitait ajouter un axe perpendiculaire à l'enrochement afin d'y aménager notre refuge mais Transports Canada refuse de nous aider puisque le quai n'aura plus de vocation industrielle. Au contraire, on nous envoie une liste de d'exigences impossibles à réaliser pour une petite municipalité. »

Et cette liste est longue. Transports Canada exige un plan détaillé des travaux avec une étude d'impact sur l'enrochement, une étude de faisabilité technique, des plans et devis d'ingénieur avant le projet et des plans finaux après le projet, une approbation en vertu de la Loi sur la protection de la navigation, des autorisations provinciales sur les lots d'eau et une autorisation en vertu de la loi sur le Ministère du Conseil exécutif. Le tout est sujet à révision par Transports Canada qui peut refuser d'y apposer son sceau d'approbation. Il y aura aussi une analyse à savoir si les Premières Nations doivent être consultées. « J'aurais espéré une meilleure collaboration de leur part puisque nous n'avons jamais voulu bloquer les travaux actuels. Nous voulons simplement travailler sur le développement de notre municipalité », ajoute Guy Bernatchez.

D'autres scénarios possibles

Toutefois, comme le maire précédent avait déjà approuvé les travaux tels qu'ils étaient présentés, la machine s'est mise en marche et il semble y avoir peu de place pour la négociation. « S'il n'est pas possible de développer à partir des installations actuelles de Transports Canada, nous regarderons vers d'autres scénarios. La rétrocession est une option ou encore, recommencer le tout à zéro avec de nouvelles installations indépendantes du brise-lames de Transports Canada. »

Le maire Bernatchez a logé un appel à la députée fédérale de la Gaspésie, Diane Lebouthillier, afin d'obtenir un coup de main. « J'ai parlé avec son attachée-politique et j'ai eu une bonne écoute. »

©Photo TC Media - Dominique Fortier

Le maire de Saint-Maxime-du-Mont-Louis, Guy Bernatchez.

Quant à la construction du brise-lames actuel, les travaux s'élèvent à 13 491 165 $ et s'échelonneront sur une période d'un an et demi. La compagnie Sani-Sable est en charge des travaux qui consistent à enrocher le quai et en démolir une portion.

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