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20 février 2018

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Horaire des ambulanciers: le CISSS-Gaspésie évoque des considérations financières

Le CISSS-Gaspésie a répondu aux ambulanciers de la Haute-Gaspésie qui demandent la transformation d'un horaire de faction en horaire à l'heure en expliquant qu'il faut d'abord considérer l'aspect budgétaire de la proposition.

D'entrée de jeu, le responsable du dossier ambulancier au CISSS-Gaspésie, Jean-François Sénéchal, confirme qu'une demande a bel et bien été reçue pour des transformations d'horaires et qu'une analyse exhaustive sera faite. « Ce qu'on veut, c'est assurer une couverture du territoire sans impacter négativement les temps de réponse. Dans le cas des horaires de faction, nous ne remettons aucunement en doute les temps d'intervention plus longs cités par les ambulanciers. Par contre, ça nous amène rapidement à la gestion des ressources financières. Il est certain que si nous allons de l'avant avec les demandes des ambulanciers, nous devrons être supportés financièrement par le ministère de la Santé. Nous n'avons pas cette marge de manœuvre pour assumer cette somme en tant qu'organisation. »

Or la transformation d'un horaire de faction en horaire à l'heure coûterait 87 000 $ à implanter selon les ambulanciers, un chiffre qui n'est pas démenti par le CISSS-Gaspésie.

Pour Jean-François Sénéchal, l'analyse pour la caserne de Sainte-Anne-des-Monts reposera aussi sur le nombre de fois par année que les deux véhicules ambulanciers sont utilisés pendant la nuit, la quantité de transferts de patients vers d'autres établissements de santé et le risque de découverture du territoire.

 Demande acheminée au ministère de la Santé

Le CISSS-Gaspésie affirme que la demande de Sainte-Anne-des-Monts, tout comme celles des casernes de Grande-Vallée et Pointe-à-la-Croix se sont rendues aux oreilles du ministère de la Santé. « Nous allons d'abord débroussailler le tout avec notre équipe en place, soit le directeur médical, les responsables de l'assurance-qualité et nous allons vérifier aussi les chiffres fournis par le Centre d'appel d'urgence de l'Est-du-Québec (CAUREQ). Nous avons mis le ministère dans le coup. Une fois notre analyse à l'interne complétée, nous ferons part de nos conclusions au ministère afin qu'ils nous disent si le tout est réalisable et raisonnable. »

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