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22 novembre 2017

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Une citoyenne de La Martre presse la municipalité de bien déneiger ses routes

©Photo TC Media - Dominique Fortier

Une citoyenne et mère de famille de La Martre, Catherine Bouchard, déplore que les tout-petits fassent les frais des routes enneigées ou glacées de la municipalité.

La citoyenne raconte que l'autobus scolaire qui doit se rendre au sommet de la rue des écoliers est resté coincé au bas de la côte parce que celle-ci était glacée. « Il y a deux enfants à prendre à cet endroit. Lorsque la route n'est pas entretenue, le chauffeur doit appeler les parents pour qu'ils les amènent au bas de la côte afin que l'autobus puisse les prendre. La dernière fois que ça s'est produit, le chauffeur n'était pas au courant qu'il devait contacter les parents, ce qui a occasionné encore plus de désagréments. »

Catherine Bouchard estime que la municipalité a la responsabilité d'offrir des services adéquats à la population et d'avoir de l'équipement en état de marche. Du côté de la municipalité, la directrice générale, France Bergeron, est très au fait de la situation. « Depuis septembre que les démarches ont été entamées pour réparer la saleuse. Nous avons dû commander des pièces et elles ont tardé à être livrées. Par contre, je peux rassurer les gens que les nouvelles pièces sont finalement arrivées et que la saleuse a été réparée. Nous ne sommes toutefois pas à l'abri des bris. C'est pourquoi nous faisons appel à une déneigeuse de Sainte-Anne-des-Monts pour nous dépanner en cas de besoin. » Toutefois, cette solution est adoptée en dernier recours puisque des frais sont reliés à ce service.

La commission scolaire des Chic-Chocs confirme avoir fait des pressions auprès de la municipalité pour régler cette problématique.

Routes inaccessibles

Pour sa part, Catherine Bouchard, doit prendre des arrangements avec la Commission scolaire pour le transport de son enfant à l'école moyennant un remboursement sur le kilométrage. Cette situation est occasionnée par l'état du rang de Pince-Farine jugé trop étroit et dangereux pour qu'un autobus s'y aventure. « De plus, en raison de l'âge de mon enfant, je ne peux pas simplement le déposer à un arrêt. Il faudrait que je reste là et que je puisse aussi le recueillir à son retour. »

Ainsi, à défaut de refaire le rang de Pince-Farine, qui donnait auparavant, il y a très longtemps, un accès pour que les autobus puissent se rendre jusque chez elle, Catherine Bouchard souhaite que la municipalité s'assure que son équipement soit fonctionnel ou que des alternatives soient trouvées pour éviter que des enfants fassent les frais de ces désagréments.

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