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20 novembre 2017

Front commun contre la Loi sur les hydrocarbures adoptée par Québec

©Photo TC Media – Jean-Philippe Thibault

COALITION. Agriculteurs, groupes syndicaux, environnementaux, et citoyens s'unissent et exigent le retrait intégral des quatre projets de règlements de mise en œuvre de la Loi sur les hydrocarbures par Québec.

Les membres du front commun, représentant quatorze organisations, ont, notamment, exprimé leur vive inquiétude face à la possibilité que des puits de pétrole et de gaz puissent être forés et que des activités de stimulation des puits, notamment la fracturation hydraulique, puissent être menées au Québec à proximité et en dessous des zones habitées, des aires protégées et des parcs nationaux, près du fleuve Saint-Laurent et des grandes rivières, des terres agricoles et forestières, des milieux naturels, les lacs, les petits cours d'eau et les portions à faible débit des grandes rivières.

« Des forages en plein cœur de réserves fauniques ? Dans des milieux humides non protégés, dans les forêts anciennes ? Non ce n'est pas une fiction. Déjà la réserve faunique de Matane est ciblée, de même que la forêt seigneuriale Joly de Lotbinière. Avec ces projets de règlements, le gouvernement ouvre les milieux naturels aux gazières et aux pétrolières. Il doit les retirer », estime Christian Simard, directeur général de Nature Québec.

Les groupes demandent au ministre Pierre Moreau de retirer les quatre projets de règlements de mise en œuvre de la Loi sur les hydrocarbures et de s'engager à tenir une vaste consultation sur la question de l'exploration et de l'exploitation des hydrocarbures au Québec.

Cette règlementation est qualifiée d'irresponsable par l'Union des producteurs agricoles (UPA). « La zone agricole cultivable ne représente que 2 % du territoire québécois. Elle est déjà hypothéquée par l'étalement urbain, les routes, le captage d'eau souterraine, les aqueducs, les parcs éoliens, le transport d'électricité, les gazoducs, les oléoducs et les mines. Maintenant que le gouvernement du Québec a décidé d'ajouter le développement des hydrocarbures à cette longue liste, il doit prendre ses responsabilités et imposer des balises raisonnables pour limiter les dégâts. La règlementation est irresponsable, qu'il s'agisse des contraintes aux activités agricoles, des distances séparatrices, de la responsabilité des promoteurs ou de l'ouverture gouvernementale à la fracturation hydraulique », indique le premier vice-président, Pierre Lemieux.

Les groupes soulignent également la vive inquiétude que les projets de règlements soulèvent dans la population, ainsi que dans le monde municipal et dans les communautés autochtones. Ils soutiennent que ces projets de règlements entrent en contradiction avec les objectifs de lutte aux changements climatiques contenus dans l'Accord de Paris.

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