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10 novembre 2017

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Bonification de dix postes d'infirmières et d'inhalothérapeutes en Haute-Gaspésie

©Photo TC Media - Dominique Fortier

Le syndicat des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes de l'Est-du-Québec (SIIIEQ) se réjouit de la bonification de 48 postes dans le CISSS de la Gaspésie dont dix se retrouvent sur le territoire de la Haute-Gaspésie.

On parle de postes à temps partiel transformés en postes à temps plein et d'ajout d'heures pour certains employés n'ayant que quatre jours de travail par quinzaine. En Haute-Gaspésie, cette bonification représente  un rehaussement des heures de travail pour quatre infirmières auxiliaires qui voient leur horaire passer à sept jours sur quatorze  et cinq infirmières qui voient leur horaire transformé en temps complet. « Nous avions droit à cela car c'était dans nos conventions collectives. Nous aurions gagné en arbitrage de toute façon. Ainsi, tous les syndiqués qui ont changé d'allégeance en avril dernier bénéficient dorénavant des clauses qui étaient propres à nos membres », explique le président de la SIIIEQ, Pier-Luc Bujold.

Geneviève Cloutier du CISSS-Gaspésie explique que ce type d'exercice était fait annuellement avant la fusion des CSSS puisque c'était inscrit dans les conventions collectives, sauf pour le secteur de la Haute-Gaspésie. « C'est notre premier exercice du genre en tant que CISSS. Nous avons donc décidé d'appliquer la même démarche à l'ensemble des réseaux locaux de santé du territoire. »

Pour ce qui est du Centre de réadaptation, on parle d'un rehaussement d'heures pour une infirmière et une infirmière auxiliaire qui bénéficieront maintenant d'horaire de type 7/14. Le syndicat a également obtenu que les travailleurs qui étaient sur la liste de rappel puissent obtenir un poste officiel avec un minimum de deux jours par semaine.

Un pas dans la bonne direction

Le président du SIIIEQ, Pier-Luc Bujold croit que la bonification des heures est un pas dans la bonne direction. « Lorsqu'on parle d'attraction et de rétention de personnel, on s'entend que ce n'est pas avec des emplois précaires qu'on va réussir. Avec les horaires proposés avant, plusieurs infirmières devaient cumuler deux emplois pour arriver. C'est aussi une amélioration en ce qui a trait à la stabilité des équipes. »

Pour le syndicat, le combat n'est pas terminé malgré ce gain. « Il y a encore beaucoup trop de temps supplémentaire obligatoire. Des infirmières qui sont contraintes de travailler 16 heures par jour, on attribue cela à une mauvaise gestion et la qualité des services en souffre. C'est un combat qui dure depuis maintenant 60 ans au SIIIEQ et nous allon continuer de le mener. »

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