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11 septembre 2017

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Un jeune bas-laurentien devient lutteur à 16 ans

©Crédit photo - Andréanne Lebel - Info Dimanche

Après Jacques Rougeau, Rick Martel et plus récemment, Kevin Owens, ce sera peut-être bientôt au tour de Mikey Thunder de porter une ceinture de championnat de la World Wrestling Entertainement autour de sa taille.

C'est du moins le rêve du jeune louperivois de 17 ans, Mikaël Chouinard, qui en est déjà à sa deuxième participation à un gala de lutte professionnelle. Lorsqu'il fût invité pour la première fois en 2016 à faire partie d'un match mettant en vedette des lutteurs, c'était une opportunité incroyable qui se présentait pour Mikaël alors âgé de 16 ans.

Sous le nom de ring de Mikey Thunder, le jeune lutteur a participé à un match d'élimination de type « Royal Rumble » où il est sorti victorieux, au grand plaisir de la foule. Mikey, c'est un « bon ». Il est la boule d'énergie qui en donne plein la vue au public et fait embarquer la foule dans le match.

Puis l'aventure se répéta cette année alors qu'il fût invité à nouveau à participer au gala de lutte Shaker. Cette fois-ci, les promoteurs se sont alliés à la Torture Chamber Pro wrestling Dojo de Montréal (TCPRO) qui gagne de plus en plus en notoriété dans le monde de la lutte professionnelle. Mikey Thunder a donc pu se produire pour une deuxième année d'affilée au Centre Premier Tech de Rivière-du-Loup, cette fois-ci, dans un match de type « Survivor Series ».

Préparation physique et psychologique

Mais offrir une performance devant 1 500 personnes présente aussi tout un défi au plan psychologique. « N'ayant jamais fait de scène ou de théâtre, le simple fait de se retrouver devant un aussi grand public est intimidant. Je me disais que si je me plantais, j'allais avoir l'air innocent. C'est pourquoi il faut être très bien préparé, physiquement et mentalement. »

Parlons-en de la préparation physique. Ne devient pas lutteur qui veut. Pour Mikaël Chouinard, ça se traduit par un entraînement quotidien alternant entre la boxe, le taekwondo, lutte et musculation. « Lorsque j'ai participé au gala l'an dernier, je pesais 115 livres. J'ai gagné 30 livres de masse musculaire depuis. »

De plus, devenir lutteur exige d'apprendre différentes techniques à commencer par savoir comment tomber. « C'est la base. Un ring de lutte, ce n'est pas comme un matelas, c'est beaucoup plus moins souple qu'on le pense. Lors du dernier gala, j'ai mal chuté et je me suis heurté un coude. On ressent les raideurs longtemps. La lutte est très dure sur le corps. »

©Photo Facebook.

Mikaël en plein entraînement de Taekwando.

Pour les derniers galas, les préparations se sont faites avec les lutteurs louperivois Simon Fournier et Mathieu Gagnon. « Ayant moins d'expérience, il est important de bien préparer les prises et surtout d'avoir confiance en son adversaire. L'improvisation se fait lorsqu'on a plus d'expérience. Je ne suis pas encore rendu là », ajoute Mikaël Chouinard.

Des contacts payants

©Photo Facebook

Simon Fournier aussi connu sous le nom de ring de Big Black Machine ».

Le promoteur des derniers galas de lutte à Rivière-du-Loup, Simon Fournier, connaît Mikaël depuis maintenant quelques années. « On s'est connus à l'école. J'étais intervenant et il devait avoir 12 ou 13 ans. Il me parlait déjà de sa passion pour la lutte. Toutefois, je trouvais ça bien jeune pour l'inclure dans un gala. Je l'ai vu évoluer, notamment à la boxe et, en 2016, je me suis dit qu'on pouvait prendre la chance de le mettre sur le ring. J'ai été agréablement surpris. C'était la naissance de son personnage. »

Aujourd'hui, avec l'ardeur que le jeune Mikey met à l'ouvrage, Simon Fournier y voit un bon potentiel. « Le monde de la lutte est tranchant et il faut demeurer terre-à-terre puisqu'on ne sait jamais comment on va être reçu d'une organisation à l'autre. Si au départ, je voyais Mikey comme un rêveur, aujourd'hui je vois qu'il n'a jamais lâché, qu'il s'entraîne régulièrement et qu'il a beaucoup de volonté. En forgeant son caractère et en n'ayant pas peur de sortir de la région, pourquoi pas? »

Simon Fournier fait remarquer que la TCOPRO a déjà produit des lutteurs qui se sont rendus aux États-Unis. D'ailleurs, le dirigeant de la TCPRO, Dru Onyx, est l'un des recruteurs pour la WWE. Il  aurait déjà eu un premier contact avec Mikaël.

En attendant, le jeune lutteur de Rivière-du-Loup poursuit son entraînement dans l'espoir de rejoindre un jour les ligues majeures. Ayant choisi une technique en loisirs au Cégep de Rivière-du-Loup, Mikaël garde le cap sur son rêve. « Avec cette formation, je pourrai moi aussi organiser des galas de lutte! », conclut-il.

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