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07 juillet 2023

Noé Millette-Lamoureux - redactionmatane@medialo.ca

Un été à Matane

OPINION

Noé saumon

©Photo Frédéric Raymond

Mon premier petit saumon pêché sur la rivière Matane en 2019.

Après trois ans au Cégep de Jonquière, j’ai décidé de venir faire mon stage à L’Avantage Gaspésien pour terminer ma technique en journalisme. Guidé principalement par ma passion pour la pêche au saumon, j’ai aussi décidé de m’installer à Matane pour l’été.

En tant que pêcheur de saumon, je suis au paradis à Matane avec une magnifique rivière qui accueille des milliers de poissons chaque année. J’étais déjà venu trois fois, mais uniquement pour la pêche et je n’ai jamais pu découvrir la ville et tout ce qui n’est pas en lien avec la pêche.  Depuis trois mois, j’ai eu la chance de le faire et j’ai été charmé.

Tout d’abord, la proximité du fleuve Saint-Laurent (la mer) est quelque chose qui me plaît beaucoup. J’habite à cinq minutes en voiture des galeries du Vieux-Port et j’adore aller dans le stationnement derrière le centre d’achat afin d’observer le coucher de soleil lorsque le ciel est dégagé. On se croirait dans le sud. Puisque je viens de Farnham en Estrie et que le décor ne ressemble pas du tout à ça, j’ai souvent de la difficulté à réaliser que ce genre de paysage est juste ici, au Québec.

L’accueil des gens m’a aussi beaucoup aidé à m’adapter à mon nouvel environnement estival. On dit souvent que les Saguenéens sont les accueillants, mais je peux dire que les Matanais n’ont rien à leur envier. Assurément, mon patron et collègue Dominique Fortier m’a fait sentir chez moi dès le premier jour, mais j’ai aussi eu la chance de croiser plusieurs personnes très généreuses. Denis Lévesque de la Chambre de commerce de Matane m’a présenté à tout le monde lors de ma première conférence de presse. J’ai aussi souvent croisé Romain Pelletier à maintes reprises lors de couvertures d’événements et il n’a jamais hésité à me donner des conseils avec l’appareil photo ou à propos du métier de journaliste.

Matane est aussi une petite ville. Un peu plus tôt dans l’été, ma voiture a rendu l’âme et je n’avais plus de moyen de transport. Heureusement, j’étais toujours à seulement cinq minutes de vélo de l’épicerie et moins de dix du travail. Tout est proche et c’est très avantageux.

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