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Justice

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20 janvier 2017

« J'ai été promené comme un trophée de chasse » - Erick Labrie

©Photo TC Media – Joël Charest

JUDICIAIRE. L'ex-policier rimouskois Erick Labrie a été reconnu coupable de garde au contrôle d'un véhicule avec les facultés affaiblies. Le juge Jules Berthelot s'est rangé aux arguments de la défense et lui a imposé une amende de 1 000 $.

Il s'agit d'une première offense, pour cet individu âgé de 43 ans, qui devra également assumer les coûts de la sur amende et des frais judiciaires en plus de voir son permis de conduire lui être révoqué pour une période d'un an.

À sa sortie de la salle d'audience, au palais de justice de Matane, l'accusé a souligné à TC Media Nouvelles être soulagé que le processus judiciaire tire à sa fin. « Je suis soulagé des lourdeurs administratives et médiatiques de cette affaire. J'ai comparu à Rimouski, Mont-Joli, Amqui puis deux fois à Matane… J'ai été promené comme un trophée de chasse ! Mes semaines passées en thérapie m'ont donné la force de passer au travers, ça m'a littéralement sauvé la vie. »

Rappelons qu'Erick Labrie avait présenté une demande d'arrêt des procédures, en raison des délais qu'il qualifiait de déraisonnables, dans ce dossier. Le juge Jules Berthelot a rejeté cette demande, en indiquant que le plafond des 18 mois, entre le dépôt des accusations et le prononcé de la sentence (prévu dans l'arrêt Jordan), n'avait pas été atteint.

La procureure de la couronne, Me Annie Landreville, a ensuite suggéré l'imposition d'une amende de 1 500 $ ainsi qu'une interdiction de conduire d'une durée d'un an.

L'avocat de la défense, Me Jean-Roch Parent, a indiqué au juge qu'il devait tenir compte de la médiatisation du dossier ainsi que du fait qu'aucune preuve que son client aurait consommé de la drogue ou de l'alcool, au moment des faits, n'avait été déposée par la poursuite.

Le juge Berthelot s'est donc rangé aux arguments de Me Parent qui demandait l'imposition d'une amende de 1 000 $, représentant l'amende minimale prévue lors de cette infraction, et d'une interdiction de conduire d'une durée d'un an.

Me Jean-Roch Parent a également mentionné au tribunal qu'il avait accepté de représenter gratuitement son client, selon la méthode « pro bono ».

« Mon client a été victime d'un choc post-traumatique important. Il a eu des conséquences importantes et occupe aujourd'hui un emploi qui ne lui accorde pas une très haute rémunération », a-t-il souligné.

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