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11 janvier 2017

Harcèlement envers la direction du Cégep : Stanislas Deville plaide coupable

JUDICIAIRE. L'ex-enseignant Stanislas Deville a évité la tenue d'un procès en plaidant coupable à une accusation de harcèlement envers des membres de la direction du Cégep de Matane.

L'individu âgé de 52 ans a comparu, mercredi, au palais de justice de Matane. Avant le début de son procès, qui devait durer une demi-journée, l'avocat de la défense, Me Serge Houde, a indiqué que son client désirait changer de plaidoyer.

Deville a plaidé coupable à une accusation d'avoir, le 3 octobre 2016, agi à l'égard de membres de la direction du Cégep de Matane dans l'intention de les harceler ou sans se soucier qu'ils se sentent harcelés ayant pour effet de leur faire raisonnablement craindre pour leur sécurité ou celle d'une de leurs connaissances.

Le procureur de la couronne, Me Guy Loisel, a suspendu les procédures sur le deuxième chef d'accusation et a retiré ses accusations dans autre dossier relatif à cette affaire.

« Les relations entre monsieur et son employeur sont difficiles et tendues avec les autres collègues. Lors d'une rencontre avec l'employeur à ce propos, il aurait pris une gourde remplie d'essence et s'en est versé sur la tête. Il a pris un briquet et il voulait s'allumer, il s'est dit à bout d'être harcelé », a indiqué Me Loisel au moment de rappeler les faits dans ce dossier.

Il aurait également menacé de contacter les journalistes pour leur mentionner qu'il allait « se passer quelque chose de grave cette journée-là ». « Les gens craignaient raisonnablement pour leur sécurité », a ajouté le procureur.

La défense a demandé la confection d'un rapport présentenciel afin de connaître l'état d'esprit dans lequel se trouvait l'accusé au moment des faits. « Mon client est sans antécédent et vit un problème de santé mentale découlant de tout ça », a souligné Me Houde au tribunal.

L'avocat de la défense a d'ailleurs précisé qu'il n'écarte pas la possibilité de demander l'absolution de son client, en raison de l'impact que pourrait avoir un casier judiciaire sur ses occupations professionnelles futures.

Stanislas Deville sera de retour au palais de justice de Matane le 19 avril pour les représentations sur sentence.

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