Un motocycliste prend la fuite à haute vitesse sur la route 132 à Marsoui

INTERVENTION POLICIÈRE

©Google Street view

Le motocycliste a manqué d'essence au kilomètre 78 de la route 198 menant à Murdochville.

Les policiers de la Sûreté du Québec de la Haute-Gaspésie ont procédé à l’arrestation d’un motocycliste après que celui-ci ait refusé de s’immobiliser lors d’une tentative d’interception sur la route 132.

L’événement s’est déroulé le 3 avril dernier vers 9 h 15 sur la route 132 à Marsoui. « Un patrouilleur de la SQ du poste de la MRC de la Haute-Gaspésie a constaté qu’un motocycliste circulait sans plaque d’immatriculation. Il y avait aussi des accessoires nécessaires à la conduite d’une motocyclette qui étaient manquants, ce qui a amené le policier à signifier son intention d’intercepter l’individu », indique le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies.

Toutefois, le jeune homme de 19 ans ne l’entendait pas ainsi. Il aurait alors pris la fuite à très haute vitesse en direction Est. Le patrouilleur a alors décidé de ne pas engager de poursuite à haute vitesse, mais plutôt de le suivre à distance en collaboration avec le ministère des Transports et ses caméras de surveillance.

Les patrouilleurs du poste de la Côte-de-Gaspé étaient aussi avisés et en route en sens inverse. La situation s’est résorbée par elle-même lorsque le motocycliste a manqué d’essence alors qu’il était engagé sur la route 198, à 110 km de la tentative d’interception.

C’est alors que le jeune homme, Billy Arsenault, connu des forces constabulaires a été appréhendé puis conduit au poste de police. Il a comparu le jour même devant le Tribunal et pourrait faire face à des accusations de conduite dangereuse. Il peut aussi s’attendre à recevoir de nombreux constats en lien avec des violations du code de la sécurité routière. La collaboration entre les postes de la Haute-Gaspésie et Côte-de-Gaspé ont permis de mener cette opération en terme sans mettre en danger les usagers de la route.

La Sûreté du Québec rappelle que l’arrivée du beau temps n’est pas un laissez-passer pour conduire de façon imprudente et trop rapide. « Dans la majorité des collisions, un comportement humain est en cause. La vitesse ou la conduite imprudente demeure la principale cause de décès sur nos routes. Les conducteurs peuvent faire une différence et contribuer à l’amélioration du bilan routier en ralentissant », conclut le porte-parole du corps policier.

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