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02 avril 2024

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Les lendemains difficiles de l’incendie des Fruits de mer de l’Est

INCENDIE MAJEUR

Fruits de mer de l'Est

©Photo Dominique Fortier - L'Avantage Gaspésien

Il ne reste plus grand chose de cette institution que représentait les Fruits de mer de l'Est.

Alors que la poussière retombe à peine à la suite de l’incendie qui a complètement rasé l’usine de transformation Les Fruits de mer de l’Est, le maire de Matane, Eddy Métivier, revient sur ces derniers jours forts en émotions.

« Après une trentaine d’heures à être éveillé sur l’adrénaline, la fatigue a finalement pris le dessus. Nos équipes municipales ainsi que les services d’incendie de Matane, mais aussi de La Matanie et de La Mitis ont été impliqués et ont donné leur maximum pendant cet événement. Je leur suis infiniment reconnaissant pour tout le travail accompli », a lancé d’entrée de jeu, le maire Eddy Métivier.

L’enquête se poursuit toujours conjointement avec les pompiers du service incendie et les policiers de la Sûreté du Québec afin d’identifier la cause du sinistre. « C’est désolant parce que tant qu’il y avait un bâtiment, on avait encore espoir qu’un repreneur fasse l’acquisition de l’usine, mais tout ça s’est envolé en fumée. C’est une perte totale », poursuit Eddy Métivier.

Cet incendie survient à un drôle de moment alors que l’entreprise venait d’obtenir le permis de transformation du homard québécois tant souhaité par l’entreprise. « Nous avions réussi à convaincre le ministre de l’Agriculture, des Pêches et de l’Alimentation du Québec d’octroyer ce permis. En plus, Royal Greenland avait investi des sommes importantes. Soit 10 millions de 2018, autant pour travailler la crevette que le homard. Plus récemment, la résidence de 71 chambres pour loger les travailleurs mexicains nécessaires au fonctionnement de l’usine venait d’être complétée. Ça représentait 6 millions de dollars. On pouvait alors penser que tous les espoirs étaient permis. »

Eddy Métivier croit que les demandes de dérogation pour les visas de travail qui ont été bloqués au fédéral ont pu jouer un rôle dans la fermeture soudaine de l’usine. « C’est probablement ce qui a fait déborder le vase après toutes les embûches vécues préalablement par l’entreprise. On allait manquer le bateau pour la saison de pêche au crabe. Je pensais toutefois que la fermeture serait temporaire. »

L’intention de Royal Greenland était de mettre l’usine en vente en septembre. Les choses ont toutefois pris une autre tournure. Les prochaines étapes seront la destruction complète de l’usine et la sécurisation du site. Une cinquantaine de personnes étaient à l’emploi  des Fruits de Mer de l’Est et on en attendait 150 de plus en provenance du Mexique.

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