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19 juin 2017

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Nourrir notre monde: bilan et suite

©Photo TC Media - Dominique Fortier

L'autosuffisance alimentaire n'a jamais été autant au goût du jour et les Haut-Gaspésiens semblent de plus en plus vouloir s'approprier le concept. Voilà ce qui est ressorti du bilan de la première année d'actions populaires de « Nourrir notre monde ».

Une vingtaine de personnes étaient réunies pour faire le point sur l'année qui vient de se terminer et sur la suite des choses. Alors que le financement d'une ressource humaine n'est pas confirmé pour l'année prochaine, il était temps de voir comment la démarche pourrait voler de ses propres ailes.

Avec des regroupements comme les Anges-Jardins, La Coop du Cap, La Moulinette et le Levier des artisans en trame de fond, toutes les actions de « Nourrir notre monde » se sont auto-validées. De plus en plus, il semble y avoir un engouement pour le concept d'autonomie alimentaire. L'implantation d'un marché public à Sainte-Anne-des-Monts,  la récupération alimentaire en supermarché et l'approche zéro déchet dans les restaurants sont toutes des idées qui ont fait partie de la démarche « Nourrir notre monde » cette année.

La circulation de l'information et le partage des bons coups a aussi été soulevé. À cet effet, le groupe Facebook « Autosuffisance alimentaire Haute-Gaspésie » et la page « Nourrir notre monde » se sont avérés être deux locomotives de choix pour remplir cet objectif.

Appropriation populaire

Les participants à ce diner d'échange ont apporté quelques commentaires fort pertinents à l'effet que la façon dont le message est véhiculé est aussi très important. « Il faut parler aux gens de leur réalité. Adapter le message dans chacune des municipalités », a lancé une participante.

Une autre a aussi souligné l'importance de l'inclusion. « Toutes les démarches autour de l'autonomie alimentaire ne doivent pas être perçues comme étant réservées à des gens déjà convertis. Ça doit être l'affaire de tous. C'est en ce sens qu'il faut développer la curiosité des citoyens. »

Finalement, il a été mentionné que tout ce qui tourne autour de la démarche actuelle n'est, en fait, qu'un retour aux sources puisque la Gaspésie s'alimentait localement avant.

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