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01 février 2017

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

La Haute-Gaspésie part en guerre contre les déserts alimentaires

©Photo TC Media - Dominique Fortier

La Démarche intégrée en développement social (DIDS) poursuit son combat afin de trouver des solutions durables aux problèmes d'accès à une alimentation saine.

La récupération et l'autonomie alimentaire sont deux façons de lutter contre les déserts alimentaires. Selon l'institut national de la Santé publique du Québec, 36 % des gaspésiens vivent dans un désert alimentaire soit 31 % plus élevé que la moyenne provinciale. On entend par cette expression, toute personne qui doit parcourir plus de 16 km pour trouver un commerce d'alimentation. On ajoute le contexte socioéconomique difficile d'une population donné et on obtient une situation de désert alimentaire où l'accès à de la bouffe de qualité est très faible.

Bien que ce chiffre semble élevé, la responsable de la Sécurité alimentaire à la direction de la Santé publique, Suzanne Gérin-Lajoie, ajoute qu'il faut tout de même prendre ces chiffres dans sa globalité. « Il est certain que les gens sur le terrain peuvent mieux constater les offres alimentaires qui s'offrent à eux. On parle d'un portrait général de situation. D'ailleurs, en Haute-Gaspésie, je vois de très belles choses. il y a des gens dynamiques qui se prennent en main et je les encourage à poursuivre en ce sens. »

Or, pour les acteurs du DIDS, il s'agit d'un phénomène à prendre en sérieux puisque la santé des citoyens est directement liée à l'accès à une alimentation saine. Ainsi, l'agente de mobilisation, Marie-Eve Paquette croit que l'ensemble des Haut-Gaspésiens ont un rôle à jouer pour devenir plus autonome au niveau alimentaire et conséquemment, être plus en santé. « Notre territoire regorge de ressources naturelles et de gens créatifs. La mobilisation de la population, des élus et des acteurs du milieu est essentielle pour trouver d'autres solutions. »

C'est dans cette optique que deux conférences se tiendront sur le sujet, soit le 8 février à 16 h à la Maison L'Essentielle de Gros-Morne et le 9 février à 19 h à la Maison de la Culture de Sainte-Anne-des-Monts afin d'échanger sur des façons novatrices de mieux « nourrir notre monde ».

 

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