29 septembre 2017

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

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C'est ce qu'a répété la ministre du Revenu national, Diane Lebouthillier, lors d'un entretien téléphonique concernant ses priorités régionales. Pour ce qui est de la Haute-Gaspésie, n'a pas pu cibler des dossiers précis, puisque selon elle, il y en a très peu qui sont déposés. « On dirait que les gens d'ici n'ont plus le réflexe de faire appel au gouvernement fédéral. Pourtant il y a plein de programmes avec de l'argent disponible. »

C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle souhaite implanter, depuis plus d'un an, une ressource humaine financée par Développement économique Canada (DEC) sur le terrain pour défricher et ramener des projets sur la table. « Il y a une volonté des entrepreneurs d'ici à développer leur milieu mais ils ne savent pas à quelle porte frapper pour avoir du financement. Ce n'est pas le rôle du bureau du député de monter des projets pour eux. C'est là où la ressource que je veux implanter entre en jeu », explique Diane Lebouthillier.

Toutefois, il n'y aurait pas consensus parmi les acteurs locaux pour la mise en place d'une telle personne. Selon la députée, les discussions avec les organismes de développement de la région sont toujours en cours, mais visiblement, ladite ressource n'est toujours pas en place, un an après le début des discussions. Il resterait encore de l'éducation à faire pour que l'ensemble des intervenants soient sur la même page en lien avec la ressource proposée par la députée. « J'entends des entrepreneurs avec des bonnes idées. Mais avant de demander un statut particulier pour la MRC, il faudrait d'abord profiter de ce que le gouvernement fédéral peut offrir. »

Pour Diane Lebouthillier, la Haute-Gaspésie a un fort potentiel puisqu'elle est la porte d'entrée de la région. Selon elle, il y aurait lieu de mieux la vendre. « Des endroits comme le Parc national de la Gaspésie sont sous-exploités. Les touristes de passage doivent avoir des raisons pour s'arrêter ici. Je crois que le milieu des affaires aurait avantage à s'impliquer en partenariat avec les gouvernements pour mettre en place des attractions spécifiques à la Haute-Gaspésie. J'ai entendu, pas plus tard que la semaine dernière, de la part d'entrepreneurs, que la Haute-Gaspésie pourrait être l'un des plus belles stations balnéaires au monde. »

Lorsque TC Media a mentionné à la ministre qu'elle ne venait pas souvent en Haute-Gaspésie pour annoncer des bonnes nouvelles, cette dernière a confirmé, qu'un an après la dernière annonce de son gouvernement, elle serait de retour avant la fin de 2017 pour des investissements importants.

Rectification

À la suite de la publication de l'article, l'attaché politique de la ministre, Cédric Beauregard a contacté votre humble serviteur affirmant que le texte ne reflétait pas l'esprit positif et rassembleur que Diane Lebouthillier voulait envoyer comme message. La ministre a par la suite offert une entrevue à la radio Bleu-FM de Sainte-Anne-des-Monts où elle affirmé avoir été très déçue de l'article. « Lors de ma conversation, le sujet du développement économique  a été abordé de façon très positive et l'article démontre tout le contraire », a-t-ell expliqué en ondes.

La ministre a aussi ajouté sur les ondes de Bleu-FM qu'elle avait rencontré des entrepreneurs qui avaient plein de projets en tête en Haute-Gaspésie. Du même souffle, elle a aussi défilé une liste de dossiers financés par le fédéral en Haute-Gaspésie. « Exploramer, La Maison L'Essentielle, le Village en chansons de Petite-Vallée, l'Auberge château Lamontagne, l'aréna de Cap-Chat, le centre communautaire de Marsoui et la SADC de la Haute-Gaspésie. Donc on est déjà présent sur le terrain. »