Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Politique

Retour

28 avril 2017

Les actionnaires d’Orbite s’inquiètent de la timidité des intervenants

À quelques jours de la date fatidique du 2 mai, personne ne sait ce qui adviendra de l’usine d’Orbite à Cap-Chat. Différents acteurs du milieu déplorent le silence radio des intervenants locaux et des gouvernements. 

Rappelons que, le 3 avril, l’entreprise se plaçait sous la loi de la protection de la faillite. Cette manœuvre leur donnait une période tampon de 30 jours afin de protéger leurs actifs et empêcher les créanciers de demander un remboursement de leurs investissements.

« Tout est gardé secret. C’est un des plus beaux projets de la région. Je ne vois pas pourquoi le gouvernement s’abstiendrait de les aider tenant compte de l’ampleur des impacts que ça aurait pour la Haute-Gaspésie », se désole un actionnaire cap-chatien d’Orbite, Réjean Blouin.

Il soutient que la perte d’une entreprise comme Orbite serait néfaste, non seulement pour les investisseurs comme lui, mais aussi pour les entrepreneurs qui ont travaillé sur le projet et qui ne seraient pas payés. Devoir renoncer aux retombées économiques prévues serait lourd de conséquences pour Cap-Chat et la Haute-Gaspésie, ajoute-t-il.

De son côté, le député Gaétan Lelièvre admet avoir rencontré le président d’Orbite, Glenn Kelly, quelque temps après l’annonce du 3 avril. Le député lui a offert son soutien en vue d’une rencontre avec le ministre responsable de région, Sébastien Proulx.

La balle est dans le camp de qui, au juste?

@R:Vendredi, c’était au tour de la chambre de commerce de la Haute-Gaspésie (CCHG) de se positionner. Son président, Steve Ouimet, affirme avoir logé plusieurs appels auprès des députés, préfets et chez Orbite. Or, il admet n’avoir eu aucune réponse pour le moment et ajoute que la CCHG ne peut agir seule dans ce dossier. « La CCHG hâte Technologies Orbite, mais également les députés Diane Lebouthillier et Gaétan Lelièvre ainsi que le préfet Allen Cormier à se prononcer dans ce dossier qui, bien que complexe, s’étire depuis l’annonce en avril dernier. Comme on dit, la balle est dans leur camp » explique-t-il.

Lorsque questionnée sur le sujet, la ministre du Revenu national et député de la région, Diane Lebouthillier, est demeurée vague et s’est montrée avare de commentaire. « Le dossier d’Orbite est d’ordre administratif. Il y a des discussions à l’interne. Puisque c’est une entreprise privée, je ne me prononcerai pas sur la place publique » a-t-elle signifié.

Maintenant, la question se pose. La balle est dans le camp, mais le camp de qui? C’est cette indifférence et ce manque d’information que Réjean Blouin déplore.

« Personne ne bouge! C’est plus que déplorable. On n’a pas de nouvelles des intervenants locaux. Ce n’est pas normal que les pétitions arrivent de gens de Montréal et Québec » affirme Réjean Blouin, en référence à la pétition de Lorenzo D’Alesio il y a quelques semaines.

Malgré tout, Réjean Blouin croit toujours au potentiel du projet d’Orbite: « Je suis convaincu que le projet est bon. Arrêter d’y croire serait défaitiste » conclut-il. 

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média