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01 mars 2017

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Conditions salariales des pompiers à temps partiel: pas d'assouplissements en vue

©Photo TC Media - Dominique Fortier

Lors du dernier conseil des maires de la MRC de la Haute-Gaspésie, une résolution avait été adoptée afin que les pompiers qui oeuvrent à temps partiel dans les petites municipalités puissent conserver leurs gains sans être pénalisés.

Selon le préfet de la Haute-Gaspésie, Allen Cormier, qui a lui-même été pompier à temps partiel pendant plusieurs années, il s'agit d'une problématique à laquelle les deux paliers de gouvernement devraient s'attarder. Il estime qu'il s'agit principalement d'une situation qui touche les régions. Or, dans la résolution qui a été adoptée par les maires de la MRC de la Haute-Gaspésie, on suggère que les pompiers à temps partiel puissent conserver leurs gains sans être pénalisés sur leurs prestations d'assurance-emploi ou d'aide sociale. « Les pompiers travaillent dans des conditions très difficiles, les exigences sont de plus en plus pointues et les horaires sont imprévus. De plus, la formation, les pratiques et les disponibilités constituent des facteurs  supplémentaires à considérer. »

Selon Allen Cormier, les élus des petites municipalités n'ont pas les moyens d'engager des pompiers à temps plein et conséquemment, n'ont pas le choix de se tourner vers des pompiers à temps partiel. Or, devant la difficulté de recrutement, les élus de la Haute-Gaspésie estiment que les pompiers ne devraient pas voir leurs prestations amputées alors que le salaire moyen d'un pompier à temps partiel se situe autour de 3 500 $ par année.

Réponse du ministre Jean-Yves Duclos

Selon les règles d'assurance-emploi en vigueur, un prestataire peut conserver 50 cents pour chaque dollar gagné jusqu'à concurrence de 90 % de la rémunération hebdomadaire ou encore conserver 75 $ ou 40 % de leurs prestations, selon le montant le plus élevé.

Le ministre de la Famille et du Développement social, Jean-Yves Duclos répond que l'ensemble du programme d'assurance-emploi est actuellement en révision jusqu'en 2018. « Ce que nous demande les maires de la Haute-Gaspésie est une mesure qui est déjà temporaire. Avant de mettre de nouvelles mesures en œuvre, nous allons revoir en profondeur le système d'assurance-emploi. Par ailleurs, il faut aussi noter que ce que propose la MRC de la Haute-Gaspésie est en désaccord avec le principe selon lequel l'assurance-emploi est conçu pour fournir un soutien de revenu temporaire aux travailleurs qui ont perdu leur emploi. »

Le ministre Duclos ajoute que le projet-pilote en vigueur jusqu'en 2018 permet aux Canadiens de maintenir un lien avec le marché du travail pendant qu'ils touchent des prestations d'assurance-emploi. « Nous avons également des mesures plus souples comme la prolongation de cinq semaines de la durée des prestations pour les 15 régions économiques les plus touchées par le déclin des produits de base.

Du côté du ministre provincial de l'Emploi et de la Solidarité sociale, François Blais, il n'a pas retourné les appels de TC Media.

 

 

 

 

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