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28 novembre 2023

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Le Cégep de Matane agit pour rendre la formation en urbanisme plus attrayante

COURS COLLÉGIAL

Urbanisme

©Photo Dominique Fortier - L'Avantage Gaspésien

L'urbanisme, c'est aussi repenser l'environnement et l'aménagement paysager d'une municipalité.

Le Cégep de Matane a déployé un nouveau projet visant à rendre sa formation en urbanisme plus attrayante.

Salaire intéressant, grande diversité des tâches, beaucoup de travail sur le terrain et créativité; voilà que quelques aspects du métier de technicien en urbanisme qui pourraient encourager les étudiants à se diriger dans cette branche. Mais le Cégep de Matane a décidé d’aller plus loin que ça.

En fait, l’établissement d’enseignement collégial présente un projet de relance du programme qui a dû être mis sur les tablettes l’année dernière en raison du nombre trop faible d’inscriptions. « Malgré le manque d’intérêt de la part des étudiants, nos enseignants reçoivent régulièrement des offres d’emploi que nous ne sommes pas capables de combler. Ça représente environ 50 demandes par année. Et puisque c’est dans notre mission de répondre aux besoins du marché du travail, spécialement en région éloignée, nous avons cru bon de revoir notre programme pour le rendre plus attractif », explique la directrice des études, Brigitte Chrétien.

Le programme d’urbanisme 2.0 prévoit donc que les trois dernières sessions se dérouleront sur le terrain avec les partenaires du programme dont la firme d’arpenteurs-géomètres Asselin et Asselin, la MRC de La Matapédia ainsi que la Ville de Matane. Fait intéressant : l’ensemble des inspecteurs municipaux actuels à la Ville de Matane sont des finissants en urbanisme du Cégep de Matane. On prévoit aussi deux stages estivaux et un stage final pour clore le programme.

Mais qu’est-ce qu’un technicien en urbanisme sera appelé à faire concrètement une fois sur le marché du travail? L’enseignant, Yannick Malouin, explique que la polyvalence est de mise. « Ils pourraient être appelés à prendre des mesures sur le terrain ou réaliser des croquis pour appuyer l’arpenteur. Ils pourraient aussi faire des recherches au registre foncier pour retrouver des actes notariés. Ils pourraient aussi faire des prélèvements de sol dans des firmes d’ingénierie. L’urbanisme est donc un milieu qui demande autant des connaissances en génie civil, en arpentage qu’en architecture paysager. »

Les emplois disponibles pourront donc être dans les différentes municipalités ou MRC ou des cabinets d’architectes, d’arpenteurs ou d’ingénieurs civils. Dans certains cas de municipalités de plus petite taille, les urbanistes pourraient être appelés à participer à projet de réaménagement d’endroits existants ou de développement d’écoquartiers et de parcs.

Finalement, pour mousser la candidature des jeunes, le Cégep offre le logement gratuit pour un an ainsi qu’un ordinateur en plus de la possibilité de recevoir des bourses. On parle de mesures incitatives dépassant les 10 000 $ par tête de pipe. On vise au moins dix étudiants pour relancer le programme en 2024. Rappelons que cette formation existe au Cégep de Matane depuis plus de 45 ans.

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