11 avril 2017

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Partager sur les réseaux sociaux

« On souhaite tous qu'Orbite réussisse. Autant pour les employés, les actionnaires, les créanciers, la population gaspésienne, la province et notre pays, il faut que l'entreprise se relève », lance Lorenzo D'Alesio qui croit toujours qu'Orbite possède une technologie innovante capable de jouer dans la cour des grands.

Lors de la dernière assemblée générale annuelle d'Orbite, Lorenzo D'Alesio, avait soulevé des doutes sur l'administration de l'entreprise. Près d'un an plus tard, les doutes sont toujours présents dans son esprit. Bien qu'il ne mette pas tous les gestionnaires dans le même bateau, il y a des interrogations qui demeurent. « Nous avons toujours des questionnements sur la gestion d'Orbite. Comment peut-on expliquer qu'il y ait eu autant d'explosions de coûts? Où est le responsable des finances pour expliquer cette situation? »

Pour Lorenzo D'Alesio, deux éléments sont essentiels à la relance d'Orbite. « Le gouvernement doit poursuivre son aide à l'entreprise et à l'interne, on a besoin d'une équipe de gestion qui saura amener Orbite à la production commerciale. »

Une des plus grandes craintes des actionnaires est de voir une répétition du scénario de Biosyntech alors que l'entreprise avait fait faillite pour ensuite être rachetée par des intérêts privés, dépouillant ainsi les petits actionnaires de leurs investissements. « On ne veut pas ça et on ne veut pas voir Orbite être racheté par des intérêts étrangers. C'est pourquoi nous invitions les gens à signer une pétition pour qu'Orbite prenne tous les moyens pour sauver les meubles, rechercher des sources de financement auprès des deux paliers de gouvernement et protéger ses actionnaires. »

Pour signer la pétition, il suffit de cliquer ici.