20 septembre 2017

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

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©Photo TC Media – Dominique Fortier

Lors de son arrivée en Haute-Gaspésie en 2011, Serge Chrétien n'avait aucune expérience politique. La population lui a donné une chance de mettre sa vision de l'avant et aujourd'hui, le principal intéressé souhaite poursuivre son travail. « On dit souvent que lors d'un premier mandat, on apprend et au deuxième, on réalise. C'est pourquoi j'aimerais aller au bout des dossiers qui sont sur la table. Les eaux usées à Gros-Morne est un exemple tout comme le chemin du Portage. Il y a aussi le dossier de la 132 qu'il faut surveiller de près. »

Serge Chrétien entend aussi poursuivre le travail au niveau des infrastructures. « À mon arrivée, il y avait beaucoup de choses à faire. Plusieurs routes et installations étaient à la fin de leur vie utile. Nous avons déjà beaucoup cheminé sur cet aspect et je souhaite poursuivre dans cette veine. D'ailleurs la réfection du Centre Judes-Drouin va bon train. La deuxième phase des travaux commence dans les prochains jours et la dernière phase devrait se réaliser en 2018. »

Pour ce qui est des priorités au menu, Serge Chrétien souhaite que l'effervescence autour de Mont-Louis se poursuive. « Ça nous prend des jeunes pour assurer la relève. Si les projets sont solides et peuvent amener du positif à la municipalité, je suis prêt à les écouter. » Il entend également miser sur le tourisme. Le maire sortant mentionne le lac de l'Anse-Pleureuse qui pourrait être une avenue intéressant à explorer.

©Photo TC Media - Dominique Fortier

Le maire de Saint-Maxime-du-Mont-Louis, Serge Chrétien et la directrice générale, Suzanne Roy.

Style de gestion

Serge Chrétien a été critiqué au cours de son mandat, notamment au niveau de son style de gestion peu agressif. Le principal intéressé rétorque à ses détracteurs que la confrontation ne mène nulle part. « C'est en négociant calmement et en conservant la paix sociale qu'on avance. Je ne suis pas du genre à crier et à mettre le poing sur la table et je n'entends pas changer mes méthodes. L'enrochement sur la 132 est un bon exemple. J'ai écouté les citoyens, nous avons eu des discussions avec le ministère des Transports et nous avons obtenu un compris acceptable pour tous. »

Le maire estime qu'il s'est forgé une crédibilité auprès des instances gouvernementales au cours des dernières années et il entend utiliser cette bonne entente afin de faire avancer la municipalité. « Gérer une ville comme Mont-Louis demande beaucoup d'implication et j'ai le loisir d'être très disponible. Avec des jeunes gens motivés autour de moi qui s'impliquent également, nous pouvons réaliser de grands projets. »