Jean-Guy Langlois tente une relance de Crustacés des Monts

©Photo TC Media - Dominique Fortier

Bien que l'avenir demeure fragile à long terme chez Crustacés des Monts, il y a bel et bien une volonté de relancer l'entreprise sous la gouverne de l'un des actionnaires, Jean-Guy Langlois.

Alors que l'entreprise avait récupéré son certificat d'agrément lui permettant à nouveau d'exporter hors Québec, un revirement de situation soudain s'était produit alors que la directrice générale, Mélanie Langlois avait quitté son poste. Résultat, des employés avaient reçu leur cessation d'emploi et le sort de l'usine semblait être jeté.

Toutefois, à peine quelques jours plus tard, on apprenait qu'une relance de l'usine était imminente. Il s'agit de Jean-Guy Langlois, l'un des actionnaires de Crustacés des Monts, qui a décidé de reprendre les choses en main. « Nous avons deux bateaux qui débarqueront dans les prochains jours et dès la semaine prochaine, nous serons en mesure de reprendre les activités. Il reste encore beaucoup de travail à faire sur plusieurs niveaux mais au moins, l'usine sera en fonction. Nous essayons également d'attirer d'autres bateaux à Sainte-Anne-des-Monts. »

Jean-Guy Langlois explique que plusieurs problèmes dont le public ignore ont freiné l'élan de l'entreprise au cours des derniers mois. Il y a donc une longue pente à remonter mais le principal intéressé assure que la volonté est là. « Nous prenons ça un jour à la fois. Pour l'instant, on sait qu'il y aura du travail pour un certain nombre d'employés. Je ne peux pas affirmer combien de temps on pourra rouler mais c'est un début. »

De son côté, le maire de Sainte-Anne-des-Monts, Simon Deschênes, se dit encouragé par le positivisme de Jean-Guy Langlois. « Depuis le début de cette histoire, tout ce que je souhaite, c'est de conserver les emplois à Sainte-Anne-des-Monts. M. Langlois semble motivé et il peut compter sur mon support. Nous ne voulons pas perdre cette entreprise. »

Lorsque la saison de la crevette est à son maximum, l'usine peut employer jusqu'à 40 travailleurs et la production peut rouler jusqu'en novembre.

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