25 juillet 2017

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

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©Photo Gracieuseté

La décision du conseil municipal de se doter d'un lecteur de vitesse émane des nombreuses doléances des citoyens qui déplorent que bon nombre d'automobilistes ne respectent pas les limites dans les zones résidentielles. « C'est une question de sécurité. Les gens sont inquiets pour les enfants et je les comprends. D'un autre côté, d'autres personnes estiment que c'est un investissement inutile et ils ont droit à leur opinion », explique le maire Simon Deschênes.

Le lecteur de vitesse, acquit au coût de 5 000 $ est mobile et sera placé à divers endroits névralgiques dans la municipalité, spécialement là où les citoyens estiment qu'il y a une problématique. « Soyons clair, il ne s'agit pas d'un radar-photo qui émet des contraventions. Il s'agit simplement d'un lecteur qui affiche la vitesse en temps réel des gens qui circulent. Il est prouvé qu'avec ce type d'appareil, les gens sont portés à ralentir lorsqu'ils aperçoivent leur vitesse réelle », ajoute le maire.

Toutes les vitesses captées par le lecteur sont stockés dans un système informatique qui servira à compiler des données. « Chaque année, j'ai une rencontre avec le directeur de la Sûreté du Québec à Sainte-Anne-des-Monts pour discuter des problématiques. En ayant ces données en main, la SQ sera en mesure de mieux cibler les rues problématiques lors de leurs interventions », estime Simon Deschênes.

Un sondage de la Société de l'assurance automobile du Québec effectué en 2014 révélait que 63 % des Québécois avouaient ouvertement ne pas respecter les limites de vitesse de 50 km/h en zone urbaine alors que 72 % affirment ne pas se conformer à la limite de 90 km/h sur des routes secondaires tel la 132.