Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Actualités

Retour

07 juin 2017

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Des coupures inexplicables dans le soutien alimentaire aux écoles gaspésiennes

©Photo TC Media - Dominique Fortier

Le député de Gaspé, Gaétan Lelièvre, demande des explications au ministre de l'Éducation, Sébastien Proulx à propos du budget alloué à la Commission scolaire des Chic-Chocs pour le soutien alimentaire qui est passé de 33 090 $ à 5 269 $.

Depuis longtemps, les établissements scolaires offrent des collations aux élèves. Il peut s'agir de fruits ou de berlingots de lait offerts en classe pendant la pause-santé ou encore un panier de pommes mis à la disposition des jeunes dans la salle commune. Or, voilà que les écoles Gabriel-Le Courtois de Sainte-Anne-des-Monts, Saint-Maxime de Mont-Louis et des Prospecteurs à Murdochville ne sont plus admissibles à cette aide alimentaire.

Il s'agirait d'un nouveau calcul ministériel qui a fait chuter l'enveloppe au soutien alimentaire, rendant également les trois écoles mentionnées ci-haut inadmissibles à une aide financière. « Qu'on m'explique le gros bon sens, lance Gaétan Lelièvre. Pourquoi seulement 5 % des écoles gaspésiennes reçoivent une aide au soutien alimentaire alors que 73 % des écoles montréalaises y ont droit ? »

Avec l'indice de dévitalisation plaçant Murdochville et Saint-Maxime-du-Mont-Louis au 28e et 38e rang sur 42 municipalités gaspésiennes, le député indépendant est perplexe sur ce nouveau calcul qui les exclut d'une aide au soutien alimentaire. « J'aimerais que le ministre Proulx, qui connaît déjà les réalités de la région, nous explique les paramètres de son programme. Actuellement, seulement trois écoles gaspésiennes obtiennent un soutien financier. »

©Photo TC Media - Dominique Fortier

Plusieurs écoles mettent des fruits à la disposition des élèves pendant les pauses et l'heure du dîner.

Pas trop tard

Gaétan Lelièvre est d'avis qu'il n'est pas trop tard pour rectifier le tir. « Il reste encore quelques mois avant la prochaine rentrée scolaire. À mon avis, s'il y a un endroit où on ne doit pas couper, c'est dans l'alimentation des enfants. Ces collations font souvent une grande différence dans la journée des élèves. »

D'ailleurs le soutien financier offert par le gouvernement n'est pas toujours suffisant pour garantir des collations quotidiennes. Dans certaines écoles gaspésiennes, on fait souvent appel à des organismes comme les Clubs Optimistes et les Clubs des petits déjeuners pour pallier le manque à gagner.

Le député Lelièvre affirme avoir demandé des explications au ministre Sébastien Proulx mais qu'aucune réponse satisfaisante ne lui avait été fournie. Son bureau a répondu que « le programme remplissait ses objectifs ».

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média