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07 avril 2017

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Destruction de caches illégales: Le ministère se défend

©Photo Gracieuseté - Thierry Haroun

Pointé du doigt par les députés de l'opposition, Gaétan Lelièvre et Sylvain Roy, pour la destruction « sauvage » des caches de chasse illégales, le ministère des Ressources naturelles a offert l'autre côté de la médaille.

Le porte-parole du ministère des Ressources naturelles, Nicolas Bégin, a d'abord tenu à préciser que toutes les installations qui ont été brûlées étaient illégales et avaient toutes été frappées d'un avis de destruction. « On ne fait pas ça de gaieté de cœur mais il faut comprendre que ces gens occupent illégalement les terres de la Couronne. Évidemment, on priorise un règlement à l'amiable avec les occupants. On émet un avis afin qu'ils quittent par eux-mêmes. »

Des questions avaient été soulevées sur la période de temps qui s'écoule entre le moment où l'avis est émis et la destruction de la cache. À cet effet, Nicolas Bégin explique que cette façon de faire est tout à fait normale. « Les occupants de ces caches ne sont pas toujours en forêt. Il est très possible qu'ils visitent leurs installations seulement pendant la saison de la chasse. C'est pourquoi nous attendons au moins sept mois avant de procéder à la destruction. Ça peut aller jusqu'à un an et même plus puisque nos équipes se rendent en forêt pour démanteler seulement lorsqu'il y a plusieurs installations ciblées. C'est une question d'économie. »

Environnement

Les députés Lelièvre et Roy ont également soulevé des questions quant aux débris laissés sur place ainsi que les dommages causés à l'environnement. On avait notamment fait état de bonbonnes de propane qui avaient été jetées, du plastique brûlé et du carburant qui s'écoulait dans les ruisseaux.

Le porte-parole du Ministère explique que les équipes qui se rendent sur place ont des normes à respecter. « Nous obtenons un certificat du ministère de l'Environnement pour procéder à la destruction. Nous utilisons le feu puisque c'est la solution la plus simple en raison de la difficulté d'accès en forêt. Toutefois, nous prenons soin de sortir tout objet jugé dangereux. Nous ne voulons quand même pas faire exploser nos agents. Ensuite, nous retournons quelques jours plus tard pour nettoyer les débris. »

Questionné sur la carcasse d'autobus scolaire mentionnée dans un reportage du collègue Thierry Haroun, Nicolas Bégin précise que seulement les installations détruites dans le cadre d'une opération du ministère sont nettoyées par les agents. Il explique que dans ce cas précis, il pourrait s'agir d'un acte de vandalisme. Ainsi, le ministère n'a pas la responsabilité de nettoyer les dégâts.

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