Les citoyens de Mont-Louis ne demandent qu'à être mieux informés

©Photo TC Media - Dominique Fortier

Les citoyens de Saint-Maxime-du-Mont-Louis étaient nombreux au dernier conseil municipal à manifester leur mécontentement face à l'enrochement prévu en plein cœur de la municipalité. Les Mont-Louisiens ont aussi fait savoir à leur maire qu'ils désirent une circulation de l'information plus fluide à l'avenir.

Le maire de la municipalité, Serge Chrétien, a expliqué qu'il était au courant du projet d'enrochement depuis 2016 et qu'il avait communiqué l'information aux conseillers. « Lorsque j'ai rencontré les gens du ministère des Transports (MTQ) à Rimouski, ils m'ont donné la garantie que l'enrochement ne serait pas fait de façon sauvage. Je peux vous assurer que je vais être là lors de la construction pour m'assurer que tout soit fait correctement. »

Plus sceptiques que leur maire sur les intentions du MTQ, les citoyens présents au conseil ont exprimé des inquiétudes quant à la finalité du projet. Bien que l'enrochement ait été annoncé comme une mesure temporaire, plusieurs citoyens craignent que cette situation devienne permanente. Rappelons que le MTQ doit avoir trouvé et mis en chantier la solution permanente pour pallier à l'enrochement temporaire d'ici trois ans.

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Le maire de Saint-Maxime-du-Mont-Louis, Serge Chrétien et la directrice générale, Suzanne Roy.

Le Mont-Louisien, Guy Bernatchez, a rappelé au maire Chrétien qu'il était de son rôle de défendre les intérêts de ses citoyens et surtout de fournir les renseignements pertinents. « L'information nous a été donnée beaucoup trop tard. Nous avons appris les intentions du MTQ alors que les travaux étaient déjà commencés. Je crois qu'il y a une leçon à retirer de tout ça. »

Un autre résident a évoqué que des solutions alternatives existent pour éviter l'enrochement dans la municipalité. « Un coffrage de béton, ça se fait rapidement et c'est efficace. Ce qu'on voit ici est qu'on nous envoie de la roche parce que ça ne coûte pas cher. »

Une citoyenne a mentionné que si l'information avait été véhiculée plus rapidement, les citoyens auraient pu faire valoir leur point de vue à leurs élus pour que ces derniers mettent leur poing sur la table lorsque survient des décisions comme l'enrochement aux abords de la route 132.

Au final, Serge Chrétien a avoué qu'il n'était pas toujours facile de faire face aux hauts fonctionnaires des différents ministères comme Pêches et Océans Canada ou le MTQ. Le maire de Mont-Louis a aussi reconnu qu'il avait bien entendu le message de ses citoyens quant à la transmission de l'information.

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