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12 avril 2017

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

La fin d'une longue saga pour Patrick Rafferty

La paperasserie, les appels téléphoniques aux différents ministères, les frais judiciaires et surtout, le stress perpétuel de voir sa demeure être attaquée par les caprices de Dame Nature tirent à leur fin alors qu'une entente permettra à Patrick Rafferty et sa famille de tourner la page sur cette douloureuse histoire.

Le passage de la tempête Arthur en juillet 2014 avait fait de lourds ravages en Haute-Gaspésie dont les plus notables étaient à Marsoui alors que le petit village avait été littéralement scié en deux. D'autres municipalités comme Gros-Morne et La Martre avaient aussi subi d'importants dégâts autant au niveau des résidences que des routes.

Dans le cas de Patrick Rafferty, la tempête avait frappé la montagne en face de leur demeure, provoquant ainsi des écoulements abondants d'eau, de boue et de roches dans un petit ruisseau adjacent au terrain de la maison familiale. Ainsi, à chaque fonte des neiges, à chaque averse, de plus en plus de débris débordaient du ruisseau et terminaient leur course sur le terrain des Rafferty, de plus en plus près de leur maison. Au final, la moitié du terrain de 1 200 X 200 pieds est maintenant recouvert de roches et de boue.

Les trois dernières années ont été lourdes pour la famille Rafferty qui a cogné aux portes de la municipalité, la MRC, le ministère de la Sécurité publique et celui de l'Environnement sans réussir à obtenir d'aide. « Tout le monde se renvoyait la balle et pendant ce temps, rien ne se réglait. On voyait les débris prendre de plus en plus de place sur notre terrain. La rigole était constamment bloquée et l'eau débordait aux abords de notre maison. »

Lors du dernier conseil municipal de Saint-Maxime-du-Mont-Louis, il a été possible d'apprendre que la Ville récupérait le terrain des Rafferty pour la somme de 1 $ et qu'il sera dorénavant interdit pour quiconque de s'y construire.

Repartir à zéro

Malgré cette bonne nouvelle, le résident de Mont-Louis se voit quand même contraint de faire les démarches pour faire démolir sa maison même s'il n'en assume pas le frais. Il devra toutefois ultimement assumer les coûts liés à son déménagement. Patrick Rafferty retient plusieurs leçons de cette expérience. « La première des choses est que le ministère de l'Environnement a un pouvoir absolu. Je n'ai jamais pu creuser le ruisseau pour éviter les débordements même si celui-ci n'abritait plus aucune vie depuis fort longtemps. »

Les Rafferty devront maintenant se relocaliser mais ils ne savent pas encore à quel endroit. Chose certaine, ils sont fort heureux de pouvoir enfin tourner la page sur ce chapitre angoissant de leur vie qui leur aura occasionné bien des maux de tête.

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