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12 avril 2017

Érosion des berges : l’UQAR invitée à la table de discussion

©Photo Gracieuseté - René Faulkner

La MRC de la Haute-Gaspésie souhaite exploiter davantage la spécialisation des chercheurs de l’UQAR en matière d’érosion côtière. Le préfet de la MRC, Allen Cormier, a exprimé le désir de profiter de la présence et des conseils des spécialistes de l’UQAR lors de rencontres futures avec le ministère des Transports (MTQ) et les élus concernant les travaux d’intervention en lien avec l’érosion des berges gaspésiennes.

« On demanderait leur appui à titre consultatif quand viendrait le moment de protéger nos installations, ou dans des dossiers comme l’enrochement à Saint-Maxime-du-Mont-Louis, par exemple. On veut être certain que les interventions du MTQ sont justifiées et justifiables. C’est aussi pour s’outiller afin de mieux répondre aux questions des citoyens » affirme Allen Cormier.

Avoir les spécialistes de l’UQAR autour des tables de discussions serait essentiel, selon le préfet, d’autant plus que ces derniers mènent présentement une étude subventionnée à la hauteur de 3,5 millions de dollars par le gouvernement du Québec. Les résultats de cette étude serviront d’appui aux municipalités côtières pour qu’ils puissent mettre en place des stratégies de prévention des impacts de l’érosion des berges.

C’est une rencontre le 5 avril à la Martre au sujet des dégâts causés sur la route 132 par les tempêtes et l’isolement de quelques villages qui a fait germer l’idée. Lors de cette rencontre, quatre spécialistes de l’UQAR, menés par le professionnel de recherche en géoscience côtière, Christian Fraser, étaient sur place. « On doit s’équiper pour que de telles situations ne se reproduisent plus. On est un peu dépourvu puisque nous ne sommes pas des spécialistes » ajoute-t-il. L’UQAR est au courant de cette demande et est prête à assumer ce rôle.

Tous sont unanimes. Non seulement de telles situations ne doivent plus se reproduire, mais les prédictions sont accablantes. Si aucune mesure n’est élaborée d’ici 2065, 121 bâtiments et 70 kilomètres de route de la Haute-Gaspésie seraient mis en danger par le phénomène d’érosion. Selon ces prévisions, le niveau du fleuve devrait augmenter d’au moins deux pieds d’ici 83 ans. « La fréquence des tempêtes n’augmentera pas, mais leurs impacts, oui » conclut Allen Cormier.

©Photo TC Media - Dominique Fortier

Le préfet de la Haute-Gaspésie, Allen Cormier.

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